Ce chapitre échappe en partie aux éléments des registres.
La représentation du fleuve Rhône et des rivières Bourbre et Ozon, est tracée à partir des éléments qui apparaissent sur les plans. Chaque bassin hydrographique est représenté sur des couches et des représentations vectorielles différentes (Polygones et Lignes).
Pour le bassin du Rhône, il faut considérer, que les arpentages, les relevés des registres et le traçage des plans, ont été effectués sur une période de trente ans. 1812 pour les communes du Velin nord, (Villeurbanne, Vaulx en Velin, Décines-Charpieu ; Meyzieu, Jonage et Jons. 1824 pour la commune de La Guillotière et 1830 pour les communes en aval de cette dernière commune (Vénissieux, Feyzin, Solaise, Sérézin et Ternay).
Même si la représentation du cours du Rhône semble cohérente, il est nécessaire de tenir compte du fait que pour l’époque qui nous intéresse ici, le fleuve restait tributaire des conditions météorologiques et hydrologiques annuelles qui modifiaient sans cesse son tracé. Suivant les reliefs traversés, il pouvait facilement s’étendre ou se rétracter laissant années après années, des amoncellements de matériaux qui, ensuite, étaient déplacés ou détruits, au gré des évènements climatiques.
Dans ce projet qui me préoccupe, je partagerai donc le cours du Rhône en 3 sections : une section pour la période 1812, une section pour la période 1824, et une section pour la période 1830, même si en finalité la représentation globale sera toujours possible.
Pour le bassin de la Bourbre et de la même manière, le tracé n’est représenté que pour la partie traversant le territoire de la commune de Colombier-Saugneu. les autres communes situées en Isère à l'heure actuelle, ne sont pas encore incluses dans ce projet.
Pour le bassin de l’Ozon, le cours est représenté sans sa source, située sur le territoire de la commune d’Heyrieux, puisque cette commune échappe, elle aussi, à l’emprise globale de mon projet, jusqu’aux deux confluences débouchant sur le Rhône : une première embouchure sous forme d’une multitude de canaux plus ou moins naturels sur le territoire de la commune de Sérézin et une embouchure directe située à près de trois kilomètres en aval de la première et située sur le territoire de la commune de Ternay. Pour déterminer ce point il m’a fallu géolocaliser deux feuilles supplémentaires de cette commune (feuilles B1 et B2). Cette portion de rivière reste actuellement occultée par la construction de la voie ferrée et de l'autoroute.
la représentation des détails des parcelles en relation avec l’hydrographie et les zones humides mentionnées sur les plans et détaillées dans les registres des états des sections des différentes communes, avec leurs attributs de propriétaires, de détails de typologie, surfaces et leurs valeurs fiscales. Ces cartes nécessitent d'utiliser une grande échelle et ne permet pas en l'état actuel des choses d'être présentées ici