Un rappel de l’historique de cette commune[1]. Dépendante du département de l’Isère jusqu’en 1790, elle est rattachée à la nouvelle commune de Lyon à la création du département Rhône et Loire. Après l’insurrection de cette ville, elle reprendra son indépendance et retournera sous le giron Isérois. Elle fera partie du district de Vienne et reviendra dans le Rhône en 1796 et sera entièrement rattachée à Lyon en 1852.
A la date de la création des plans terminés sur le terrain au mois le 20 Mars 1824[2], elle est donc une commune indépendante située dans le département du Rhône.
Sa situation sur la rive gauche du Rhône, lui doit de faire partie de la plaine du Velin et à ce titre, mérite de figurer dans cette étude.
Elle est donc la dernière commune à être étudiée à travers le document qui nous sert de support, en attendant une hypothétique numérisation des plans des communes située dans le département de l’Isère, faisant partie de notre « pays de Velin ».
[1] Wikipedia [En Ligne] https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guilloti%C3%A8re (consulté le 3septembre 2019)
[2] Cartouche du tableau d’assemblage des feuilles du plan.
La confection du plan s’est échelonnée entre Janvier et Mars 1824. Ils se présentent sous la forme de 20 feuilles « Grand Aigle[1] ». Une feuille d’assemblage à l’échelle de 1/10000ème, 15 feuilles au 1/2500ème et 4 feuilles au 1/1250ème[2].
[1] Format choisi pour la représentation des plans et correspondant à des dimensions de quatrevingt par cent-vingt centimètres
Le territoire de la commune est décomposé en 9 sections et 59 toponymes.
Section A dite des Brotteaux :
Première feuille : parcelles 1 à 420 (échelle 1/2500ème).
Seconde feuille : parcelles de 421 à 614 (échelle 1/250ème).
Section B dite de la Part-Dieu :
Première feuille : parcelles 1 à 108 (échelle 1/2500ème).
Seconde feuille : parcelles 109 à 191 (échelle 1/2500ème).
Section C dite des Feuillants et Montchat :
Première feuille : parcelles 1 -108 (échelle 1/2500ème).
Section D dite de Saint-Alban :
Première feuille : parcelles 1 à 258 (échelle 1/2500ème).
Seconde feuille : parcelles 259 à 542 (échelle 1/2500ème).
Section E dite de la Motte :
Première feuille : parcelles 1 à 318 (échelle 1/2500ème).
Deuxième feuille ; parcelles 319 à 544 (échelle 1/2500ème).
Section F dite de Gerland :
Première feuille : parcelles 1 à 373 (échelle 1/2500ème).
Seconde feuille : parcelles 373bis à 631 (échelle 1/2500ème).
Section G dite de Bêchevelin :
Première feuille : parcelles 1 à 32 (échelle 1/2500ème).
Deuxième feuille : parcelles 33 à 245 (échelle 1/2500ème).
Troisième feuille : parcelles 246 à 501 (échelle 1/2500ème).
Quatrième feuille : parcelles 502 à 599 (échelle 1/2500ème).
Section H dite du midi de la Ville :
Première feuille : parcelle 1 à 161bis (échelle 1/1250ème).
Seconde feuille : parcelles 162 à 406 (échelle 1/1250ème).
Section I dite du nord de la Ville :
Première feuille : parcelles 1 à 116 (échelle 1/1250ème).
Seconde feuille : parcelles 117 à 348 (échelle 1/250ème).
les plans géolocalisés et transmis par le Service archéologique de la Ville de Lyon, que je remercie à travers ces lignes. ont été corrigés pour pouvoir correspondre en tout points avec les frontières des communes voisines, Villeurbanne, Bron et Vénissieux.
En 1824, la commune atteint 2204,50 hectares et elle est divisée en 4353 parcelles.
Cette date reste un jalon dans la configuration communale. Les plans ont été tracés avant les grande inondation de 1854 et l’emplacement initial du Pont Morand construit en 1774[1] est mentionné avec exactitude avant son écroulement en 1825. Les registres font état d’un nombre important de maisons et bâtiments en cours de construction pendant la période de levée du document.
Nous retrouvons aussi le cours du Rhône dans une de ses formes initiales (la présentation se fera dans un avenir très proche).
[1] Source Wikipédia : [en ligne]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Morand (Consulté le 3 septembre 2019).