Les plans napoléoniens de Simandres ont été exécutés en 1831. Ils restent contemporains des plans de dernière génération. Les registres ont été validés en septembre 1832.
Ils se présentent sous la forme de sept feuilles[1]. Une feuille d’assemblage à l’échelle 1/10 000ème et six feuilles à l’échelle de 1/2500ème correspondantes aux quatre sections divisant le territoire de la commune.
Section A dite d Chatenay ; Première feuille : Parcelles de 1 à 234.
Seconde feuille : Parcelles de 235 à 333.
Section B dite de Beyron et Fontaine ; Une seule feuille : Parcelles de 1 à 264.
Section C dite de Saint Jean d’Arché ; Première feuille : Parcelles de 1 à 296.
Seconde feuille : Parcelles de 297 à 471.
Section D dite de la Forêt et Limon ; Une seule feuille : Parcelles de 1 à 133
La superficie de Simandre atteint en 1831, un peu moins de 922 ha et elle est divisée en 1229 parcelles
Nous pouvons considérer que cette commune ne fait pas partie du Velin. Cependant, sa dépendance au profit de ses deux voisines Saint-Symphorien d’Ozon, que nous allons traiter prochainement et de Marennes traitée précédemment, fait que le traitement des plans napoléoniens présente un intérêt très important.
Intérêt cartographique car la morphologie agraire ne correspond plus aux formes que l’on rencontre dans le Velin central.
Intérêt Hydrographique, car le territoire de Simandres est enchâssé entre les méandres de l’Ozon et de son affluent le ruisseau de « l’Enverse ». Ce ruisseau suit un mouvement de terrain qui donne l’impression que son cours descendant reste inversé par rapport au cours de l’Ozon. Ajoutons à ces éléments, la présence d’un nombre important de canaux de drainages qui permettent d’assainir les prés et de réduire ces zones humides.
Intérêt Agricole, car les cultures présentent ici une variété beaucoup plus importante que dans la Plaine avec des plantations clairement identifiées par rapport aux communes déjà étudiées.
Intérêt sur la forme de l’habitat. La commune ne présente plus de zones avec une grosse densité de bâtiments et les surfaces supportant ces bâtiments reste beaucoup plus importantes que dans le reste de la plaine. Tout au plus, il semble possible de pouvoir établir une comparaison avec les types d’implantations que l’on va retrouver sur les parties piémontaises de Saint Pierre de Chandieu, Chaponnay et Marennes.
Distribution des familles de cultures dans la section B dite de Beyron et Fontaine à Simandres en 1830
Distribution des familles de cultures dans la section C dite de Saint-Jean-d'Archer à Simandres en 1830
Distribution des familles de cultures dans la section D dite de La Foêt et Limon à Simandres en 1830
Il est ici utile de préciser que l’église mentionnée sur le plan de 1831 n’occupe pas la même place que celle qui existe actuellement.