La commune de Chaponnay rejoint les communes de Saint Priest, Mions; Vénissieux et Colombier Saugneux dans le cadre de l’époque de réalisation (1830 -1839).
Le plan napoléonien de Chaponnay a été terminé en 1831 et les registres validés par le bureau de Vienne à la même époque.
Il se présente sous la forme de 14 feuilles[1].
Un tableau d’assemblage sur une feuille unique à l’échelle de 1/10000ème.
Section A, dite de Daillon, en quatre feuilles au 1/2500ème.
Section B, dite de Chaponnay, en deux feuilles au 1/2500ème.
Section C, dite de Tholomé, en une seule feuille au 1/2500ème : Parcelles du n° 1 au n° 320.
Section D, dite de Rognard, en deux feuilles au 1/2500ème.
Section E, dite de Flassieu[2], en une feuille unique au 1/2500ème : Parcelles du n° 1 au n°123.
Section F, dite des Romatières, en deux feuilles au 1/2500ème
Section G sans nom. Elle correspond à une portion de territoire appartenant à la commune de Marennes et qui sera intégré dans le territoire de Chaponnay en vertu d’un décret du 5 avril 1884 et dont nous parlerons quand nous arriverons à la commune de Marennes.
Le registre de l’état des sections est très différent de celui des communes ayant été arpentées pendant la période 1809-1822 localisées au nord de la plaine du Velin qui ont déjà été traitées. Les informations se présentent sous une forme beaucoup moins diluée. Les métiers de propriétaires non cultivateurs sont bien mentionnés. Néanmoins, le métier de cultivateur, lui même, reste très peu précisé, il faudra donc pour préciser ces éléments avoir recours à d’autres sources que ce document. La mention de la fiscalité est, elle aussi différente, puisque ce ne sont plus des montants en francs mais des fractionnements de classes fiscales.
Située à l’Ouest de la Commune de St Pierre de Chandieu et au sud de Mions. Sa frontière sud est commune avec Valencin, Mons et Illins, sert maintenant de frontière avec le département de l’Isère. Elle se situe elle aussi à cheval entre la plaine et le piémont des balmes viennoises. La zone de plaine présente des dessins de parcelles typique de la zone centrale de la plaine du Velin. La zone de relief présente un paysage très diversifié à l’image de sa voisine, Saint Pierre de Chandieu. Elle est traversée par la rivière Ozon etpar plusieurs autres ruisseaux et combes qui donnent des dessins de parcelles particulièrement découpées suivant le cours des différents ruisseaux qui les traversent.
Le territoire de Chaponnay est divisé en 2652 parcelles et couvre une surface d’un peu moins de 1774 hectares. Elle est composée de 71 toponymes, nous ne retrouvons plus le vocable de « Mas » qui illustrait les noms de lieudits de sa voisine Saint Pierre de Chandieu.
Tabeau de la distribution des cultures au seins des différentes sections et toponymes de Chaponnay en 1831