Avec cette commune nous rejoignons les communes dont le cadastre a été exécuté dans sa troisième phase : soit après 1830. Le début du registre de l’état des sections a été validé le 29 aout 1831 à Grenoble et arrêté le 3 mai 1832 à Marennes.
Il se présente sous la forme de treize feuilles[1]. Une feuille d’assemblage au 1/10 000ème et douze feuilles au 1/2500ème correspondantes aux six sections divisant le territoire de la commune.
Section A dite de Corbas ; Première feuille : Parcelles de 1 à 295.
Seconde feuille : Parcelles de 296 à 626.
Section B dite de MonMartin ; Première feuille : Parcelles de 1 à 98.
Seconde feuille : Parcelles de 99 à 189.
Section C dite de la Plaine ; Première feuille : Parcelles de 1 à 47bis.
Seconde feuille : Parcelles de 48 à 244.
Section D dite de La Cornaz ; Première feuille : Parcelles de 1 à 124.
Seconde Feuille : Parcelles de 125 à 485.
Section E dite de Marennes ; Première feuille : Parcelles de 1 à 365.
Seconde Feuille : Parcelles de 366 à 942.
Section F dite de Combe Louvat
et Pacalon ; Première feuille : Parcelles de 1 à 288.
Seconde feuille : Parcelles de 289 à 888.
La forme du registre de l’état des sections reste identique aux registres de la même époque, La mention des métiers, cultivateurs et autres (artisans notaires etc…) est précise pour tout les noms de propriétaires, et a permis la mise à jour de beaucoup de propriétaires extérieurs à Marennes et possédant des terres sur la communes
Sa situation géographique est identique à sa voisine directe Chaponnay et à Saint Pierre de Chandieu. A cheval entre le sud de la Plaine du Velin et le piémont nord des balmes viennoises, elle possède donc des caractéristiques très intéressantes avec une homogénéité des cultures réparties entre la plaine réservée aux terres labourables et les balmes et les combes réservées à la vigne, aux prés et aux bois.
Actuellement cette partie de la commune reste presque identique à ce qu’elle était dans cette première moitié du XIXème siècle.
Au milieu, les ramifications de la rivière Ozon et la rivière Luine avec leurs différents canaux creusés de mains d’hommes, irriguent une zone de prés et de prairies humides.
En 1830, le territoire de Marennes comprend encore le territoire actuel de Corbas séparé le 28 juin 1860 ainsi qu’une partie de la section D transférée le 5 avril 1884 à la commune de Chaponnay.
Les lieux dits concernés par ce transfert à Chaponnay, sont une partie des hameaux de la Cornaz er de la Rue, ainsi que des parcelles de Pras-Sindrut et des Clémentières.
En 1831, la superficie de Marennes atteignait 2421 Ha et était divisé en 3540 parcelles