March 1 2020
Avec cet article n° 18, nous arrivons presque à la fin des corrections de la toponymie de la plaine du Velin. Cela concerne les dix communes cadastrées en 1830 et 84 cartes ont été rajoutées à ce blog.
Sur cette nouvelle période de cadastration, les sections de découpage de ces neuf communes sont moins nombreuses. Par exemple, la commune de Saint-Priest, qui offre la plus grande surface par rapport à toutes les autres, n’est divisée qu’en six sections. Pour cette raison, la représentation cartographique est réalisée à de plus petites échelles comprises entre un maximum de 1/9000ème et un minimum de 1/17000ème[1].
[1] En cartographie une petite échelle est représentée par un grand chiffre, et inversement, une grande échelle est représentée par un petit chiffre
Nbre Sections | Nbre Cartes | |
Vénissieux | 4 | 8 |
Feyzin | 4 | 8 |
Solaize | 4 | 8 |
Sérézin du Rhône | 2 | 4 |
Marennes | 6 | 12 |
Simandres | 4 | 8 |
Saint-Symphorien-d'Ozon | 3 | 6 |
Chaponnay | 6 | 12 |
Mions | 3 | 6 |
Saint-Priest | 6 | 12 |
La cartographie de La Guillotière est déjà présentée sur ce site depuis plusieurs mois.
Seule reste maintenant, la commune de Colombier-Saugneu. Cette commune cadastrée en 1802 selon la procédure dite « par masses de cultures »[1] l’a été une seconde fois en 1839, presque dix ans plus tard par rapport aux autres communes du Velin suivant la procédure dite « du cadastre parcellaire ». Les registres par masses de cultures n’ont pas encore été retrouvés et la cadastration parcellaire donne lieu à une toponymie particulière qui sera développée sur le prochain article.
[1] Pierre CHICO-SARRO, Saint-Priest vu à travers le cadastre napoléonien -1, dans la Revue d’histoire de Saint-Priest n° 5, p 15, Cercle Iulius Victor, 2015