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Recherche Historique en Velin

Les rue de Meyzieu : lettre B

Bastié Maryse 

Rue Maryse Bastié                                        

Quartier IRIS : Carreau Nord
Lieu-dit : Vibesse
Parcellaire de 1701 : mas 10

Elle prend à l’ouest de la rue Joseph Desbois et rejoint la rue Détroyat. Elle est immédiatement au sud de l’avenue de Verdun. La voie fut ouverte avec la construction du lotissement Beauséjour.

Origine : D.M. 1967, 17 février

Voie communautaire

Tenant : rue Joseph Desbois

Aboutissant : rue Détoyat

Femme et Homme politique, aviatrice et aviateur, résistant(e)
1898-1952

Née à Limoges, orpheline de père à l’âge de 11 ans, elle s’appelle en réalité Marie Louise Bombec. Elle travaille  dans une usine de chaussures comme ouvrière piqueuse. Enfant turbulente et têtue, après l’échec d’un premier mariage, elle épouse le pilote Louis Bastié qui lui fait découvrir l’aviation. Il meurt dans un accident d'avion en octobre 1926. Le virus de l'aviation, tenace et irraisonné, la rongeait. En 1928, elle bat le record du monde de distance pour avions biplaces légers entre Paris et la Poméranie, soit 1058 Km. Par la suite, elle accumule les records. En 1936, elle bat le record de la traversée de l’Atlantique sud en 12 H 5mn. Cet exploit lui vaut d’être promue officier de la Légion d’Honneur.  Pendant la guerre, elle s’engage dans la Croix Rouge et participe à la résistance contre l’occupant. Lieutenant de l’armée de l’air, elle devient commandeur de la Légion d’Honneur pour ‘titres de guerre exceptionnels et faits de résistance ». Venu à Lyon pour un meeting, alors que son avion décolle de Bron pour une démonstration le 6 juillet 1952, il s’écrase au sol et prend feu. A titre posthume, elle fut citée à l’ordre de la Nation : 

 « Le président du conseil des ministres, sur la proposition du ministre de la défense nationale et des forces armées et du secrétaire d'Etat à l'air, cite à l'ordre de la Nation : Maryse Bastié, aviatrice. ayant conquis une renommée mondiale en dix records, au cours desquels, seule à bord, elle a fait preuve d'une rare maîtrise servie par un total mépris du danger. A inscrit à son palmarès, parmi d'autres exploits : en 1930, le record de durée féminin international en trente-sept heures cinquante-cinq minutes. En 1931, le record féminin international de distance avec 2976 kilomètres. En 1936, la traversée féminine de l'Atlantique sud en douze heures cinq minutes. Souriante messagère de paix, a profondément contribué au resserrement des liens qui unissent à la France les grandes nations latines. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, est restée fidèle à son idéal de liberté en luttant avec une foi opiniâtre contre l'envahisseur. Est tombée à Lyon, le 6 juillet 1952, au soir d'une grande journée aéronautique, avec un équipage d'essais qui présentait un avion prototype. Capitaine de l'armée de l'air, 3000 heures de vol, commandeur de la légion d'honneur à titre militaire, Maryse Bastié lègue à la postérité l'admirable leçon d'une victoire constante de la volonté sur la fragilité. Son nom restera parmi les plus grands et les plus purs de l'histoire des ailes françaises. »


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Migeo Marcel, La Vie de Maryse Bastié, Le Seuil, 1984, Cédric Bastié, l’Aventure Maryse Bastié, Editions Nouvelles, 2007 et www.ctie.monash.edu.au/hargrave/bastie.html



Baudelaire Charles    

Rue Baudelaire                                  

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : mas 8
Elle prend au nord de la rue D’Arsonval et rejoint la rue Pierre Corneille en direction de l’est après avoir tournée à la perpendiculaire.

Origine : D.M. 1969, 17 octobre

Voie privée

Tenant : rue d’Arsonval

Aboutissant : rue Pierre Corneille

Femme et Homme de Lettres, poète
1821-1867

Né à Paris en 1821, il perd son père à l’âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis le Grand, il mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s’éprend de l’actrice Jeanne Duval. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Il devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire. Baudelaire est attaqué en justice pour  immoralité et condamné. Il est très affecté par cet échec et sombre dans la misère et dans la maladie. Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, il est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. 


« Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière ».
Charles Baudelaire

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.poetes.com et Madeleine Lazard, Un homme singulier, Charles Baudelaire, Paris, Arléa, 2010



Bayard      

Rue Bayard                                             

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

Elle prend à l’ouest de la rue Champollion pour zigzaguer jusqu’à l’impasse de Charente. Elle se situe au nord de l’avenue du Dauphiné.

Origine : D.M. 1961, 6 janvier

Voie privée

« La municipalité de l’époque souhaitait que toutes les rues de ce quartier portent un nom en rapport avec le Dauphiné ». Propos tenus par Monsieur Martignoni, ancien secrétaire général de la mairie de Meyzieu,  lors d’un entretien en décembre 2013

Histoire, militaire, Renaissance et Dauphiné
1476-1524

Pierre Terrail, seigneur de Bayard, fut surnommé « Chevalier sans peur et sans reproche ». Il est considéré comme le modèle parfait du chevalier pour sa vaillance, sa loyauté et sa générosité. Salué comme le « héros des guerres d'Italie », il n'exerça pourtant jamais un grand commandement. Il combattit à Fornoue en1495 sous Charles VIII, qui l'arma chevalier. Sous Louis XII, qui lui donna la charge d'écuyer en 1504, il s'illustra au siège de Canosa en 1502 et au pont de Garigliano en1503, qu'il défendit contre les Espagnols. Son action décida de la capitulation de Gênes en 1508. Il contribua à la victoire de Ravenne en1512. Sous François Ier, qui le nomma lieutenant général en Dauphiné en 1515, il se distingua à Marignan, où il arma le roi chevalier, puis il força les Impériaux à lever le siège de Mézières en 1521. Il fut mortellement blessé en protégeant la retraite de l'armée en Milanais.


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Jean Jacquart, Bayard, Fayard, 1987 et Camille Monnet, Bayard, la légende et l'histoire, 1952.

Balzac (de) Honoré                                        

Rue Honoré de Balzac

Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Le Rontet
Parcellaire de 1701 : mas 14


Elle prend à l’est de la rue Victor Hugo et rejoint la rue Gustave Flaubert. Elle comporte deux impasses sur son côté sud. Elle correspond au lotissement Les Hameaux du Grand Large. 

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Voie privée

Tenant : rue Victor Hugo

Aboutissant : rue Gustave Flaubert

Homme de Lettres, romancier 
1799-1850

Né à Tours d’une famille de la petite bourgeoisie provinciale, sa mère l'envoie à l'âge de huit ans chez les oratoriens de Vendôme, où il reste pensionnaire pendant six ans et semble préférer la lecture à des études qu'il achèvera cependant à Paris (1814-1816). Destiné à des études de droit, mais passionné par la lecture de romans, il arrive à convaincre sa famille de le laisser s'essayer à l'écriture. Après avoir lu la première tragédie en vers de Balzac, Cromwell amènera un critique ami de la famille à déconseiller la carrière littéraire au jeune homme. Ne se décourageant pas, il continue à écrire diverses œuvres sous divers pseudonymes. En 1825, il achète une imprimerie mais fait rapidement faillite et, couvert de dettes, se tourne de nouveau vers le roman. Dès ses premiers succès, il est introduit dans les salons aristocratiques et littéraires notamment dans celui de Mme Récamier. C'est le début d'une vie riche en épisodes amoureux, où voyages et dépenses fastueuses riment avec les créanciers. Il est obligé de travailler comme un forcené et d'entreprendre des aventures financières ruineuses comme, par exemple, la remise en exploitation, en Sardaigne, d'antiques mines d'argent. Il donne naissance aussi au roman-feuilleton. Doué d'une puissance de travail peu commune, il use cependant peu à peu sa santé et son énergie et meurt à cinquante et un ans, quelques mois seulement après avoir épousé Mme Hanska, une comtesse polonaise avec qui il entretint pendant seize ans une correspondance admirable. Son œuvre la plus remarquable est la Condition Humaine. 

« Les hommes vous estiment en raison de votre utilité, sans tenir compte de votre valeur  ».
Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : hbalzac.free.fr



Bardannes 

Lieu-dit Les Bardannes                                           

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Les Bardannes
Parcellaire de 1701 : mas 7 et 9

Dans le parcellaire de 1701, le lieu-dit Les Bardannes est limité :

-    Au nord par les lieux dits La Jacquière et Velin Cézargues (actuellement la ligne du tramway)
-    Au sud par le Grand  chemin de Crémieux à Lyon (actuellement rue de la République)
-    A l’est par le lieu-dit Les Maisons Rouges
-    A l’ouest par le chemin de Meyzieu à Lalive (actuellement rue du 8 mai 1945)

La rue du 8 mai 1945 s’est appelée rue des Bardannes, puis rue des Grandes Bardannes. Tandis que la rue Joseph Desbois s’appelait rue des Petites Bardannes.

Bardannes signifie chemin, route.

Sources : archives municipales et cadastre Napoléonien de 1812
Pour plus d’informations : Meyzieu à l’aube du Siècle des Lumières, Guy Milou, Editions du Poutan, 2016

 

Bascule                                            

Place de la Bascule
Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : limite entre Le Mont et Le  Mathiolan, Vellin Dombes et Le Dévioux
Parcellaire de 1701 : mas 1,16, 22 et 23

Voie communautaire.

Dénominations successives :

    Place de la Liberté                        1848
    Place de la bascule                        fin XIXe siècle

Elle se situe au point de rencontre de la rue de la République, de la rue Gambetta et de l’avenue du Carreau. Cette place est en quelque sorte un fantôme car il n’existe aucune plaque témoignant de son existence. Elle doit son nom à l’emplacement en ce lieu de la bascule qui permettait aux agriculteurs de peser leurs remorques. En novembre 1873, le conseil municipal décide de faire réparer la bascule. Une nouvelle bascule est mise en place en 1912. Elle est remplacée en 1947. Elle sera réparée en 1963. En 1959, il est décidé d’aménager la place. Elle ne fonctionne plus à partir du 28 novembre 1977 et elle fut supprimée le 31 mars 1980.


Sources : archives municipales, boite archives 1270 (services techniques) et boite 1 M 19

 


 

Bazin René  

Rue René Bazin                                         

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : mas 8

Elle prend au sud de la rue de Verdun et atteint la rue Georges Brassens. Elle a été ouverte pour le lotissement Le Verseau.

Tenant : rue d’Artois et rue du Bourbonnais

Aboutissant : rue du Béarn

Femme et Homme de Lettres, romancière et romancier
1853-1932

Né à Angers, après une licence de droit à Paris, René Bazin suit les cours de la Faculté catholique d’Angers et obtient le doctorat en droit en1877. En 1882, il tient la chaire de droit criminel. Il se marrie en 1876. Toute sa vie, il est porté par les valeurs que représentent la Monarchie et que l'Église continue à défendre. Il devient rédacteur en second au journal L'Étoile et commence à rédiger Stéphanette son premier roman, qui est publié, en 1883, en feuilleton, par L'Union, journal local. Le succès de ses premiers romans lui ouvre les portes du milieu littéraire parisien. Il est élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903. Ses romans ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France qu'il évoque avec une grande richesse de vocabulaire. Il y décrit, le plus souvent, la lutte du catholicisme et des valeurs traditionnelles contre la ville, le progrès, l'athéisme, la contagion révolutionnaire, s'inscrivant ainsi dans la mouvance agrarienne. 

« On a trois ou quatre fois dans sa vie l'occasion d'être brave, et tous les jours, celle de ne pas être lâche ». René Bazin

Sources : archives municipales

Pour plus d’informations : Mathias Burgé, Mémoire de la décadence, décadence de la mémoire : l'incroyable oubli de René Bazin, Mémoire de Master 2 d'Histoire culturelle sous la direction de Pascal Ory, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2012

 


Béarn 

Rue du Béarn                                      
Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Le Crottay
Parcellaire de 1701 : mas 3

Elle prend à l’ouest de la rue de la rue d’Artois pour atteindre au sud la rue du Bourbonnais. Elle appartient au lotissement Les Grillons II.

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Voie privée

Tenant : rue d’Artois

Aboutissant : rue du Bourbonnais

Lieu géographique, province

Le Béarn se situe au pied des Pyrénées, sa capitale est Pau. Il s’agit d’une région industrielle avec l’aéronautique, le pétrole et le gaz naturel. L’agro-alimentaire y est développé ainsi que le tourisme. Henri IV en est un des enfants les plus connus. Le béret est le couvre-chef traditionnel des béarnais. La gastronomie est reconnue autour du canard et du foie gras, sans oublier la sauce béarnaise.

« Béarnais, qu'es-tu ? Peu quand je me regarde, beaucoup quand je me compare ».
Proverbe béarnais
                                                

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.tourisme-bearn-gaves.com        



Beaujolais        

Rue du Beaujolais     

Impasse du Beaujolais                              

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2


Elle prend à l’est de la rue du Roussillon et atteint la rue de Provence.

Origine : D.M. 1969, 17 octobre

Voies privées

Tenant : rue du Roussillon

Aboutissant : rue de Provence

Lieu géographique, province et vignoble

Nom mythique réputé pour ses vins primeurs, le Beaujolais s’étend sur les contreforts orientaux du Massif Central au nord de Lyon. Ce terroir est riche de son Histoire : églises romanes, villages aux pierres dorées, mais aussi par sa nature et son cadre verdoyant.

«Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves: le Rhône, la Saône et le Beaujolais».

Léon Daudet

 

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.beaujolais.fr, www.destination-beaujolais.com et www.pays-beaujolais.org

Barlet Benoit         

Rue Benoit Barlet                               

Quartier IRIS : Carreau Nord
Lieu-dit : Croix Mathieu
Parcellaire de 1701 : mas 13

Elle prend avenue de la Libération au carrefour avec le chemin de Pommier et elle se dirige selon une direction sud-nord-ouest jusqu’à l’avenue de Verdun.

Origine : D.M. 1946, 5 mars

Voie communautaire

Tenant : avenue de la Libération

Aboutissant : avenue de Verdun

Homme Politique, maire 
1870-1944

Né le 6 octobre 1870 à Saint Jeoire en Savoie, il devient instituteur puis directeur de la Manufacture des tabacs. Il est élu maire de Meyzieu le 19 mai 1929. Le 11 décembre 1930, le conseil municipal approuve la proposition du maire d’installer un marché hebdomadaire place de la Mairie. Le 26 novembre 1931, il approuve le projet de distribution de gaz à haute pression par la Compagnie du Gaz de Lyon. Le 19 mars 1932, le conseil municipal décide la réorganisation de la subdivision des sapeurs-pompiers et il s’engage à subvenir pendant 15 ans aux dépenses de la compagnie. En 1932, un deuxième débit de tabac est ouvert. En 1933, la commune achète la propriété de la Roseraie qui appartenait à la famille Meunier. Il veut y créer une salle des fêtes, des bains douches, un gardiennage pour les écoliers et des terrains de sport. Quelques mois plus tard, le conseil municipal préfère installer la salle des fêtes au centre du village. En 1934, il entreprend la construction d’un stade à la Roseraie et l’année suivante au même emplacement, il prévoit une cantine scolaire. Il est maire jusqu’en 1935. Il meurt le 20 août 1944 à Meyzieu.


Sources : archives municipales                         
 

 

Barrault Jean-Louis  

Rue Jean Louis Barrault                                     

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Chez le Jean
Parcellaire de 1701 : mas 4

«Rue jouxtant la voie créée dans le lotissement Chez le Jean et qui correspond à une partie de la voie nouvelle reliant la RD 517 à la RD 147».

Origine : D.M. 1994, 28 mars

Rapport N°27, adopté à l’unanimité

Voie communautaire

Tenant : rue de la République

Aboutissant : rue Jean Jaurès

Artiste, comédien et metteur en scène
1910-1994

Dès la fin de ses études, il fonde sa propre troupe de théâtre. Il se découvre une passion : le mime. Il se lance aussi dans le cinéma où il commence une carrière d’acteur sous la direction de Marcel Carné. Il se marie avec Madeleine Renaud. Il entre à la Comédie Française en 1940. Il démissionne en 1946 pour fonder avec son épouse une compagnie de théâtre qui s’installe au théâtre Marigny. En 1959, il devient directeur du théâtre de l’Odéon.

« La liberté, c’est la faculté de choisir ses contraintes ».
Jean-Louis Barrault


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Paul-Louis Mignon, Jean-Louis Barrault, Éditions du Rocher, 2003


Bart Jean  

Rue Jean Bart 
                                            
Quartier IRIS : Grand Large
Lieu-dit : Le Carreau
Parcellaire de 1701 : mas 17 et 18


Elle part à l’est de l’avenue du carreau, puis oblique en direction du sud au contact avec la rue Francis Garnier. Elle se termine en cul de sac après avoir dépassé la rue Duquesne.

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Voie privée

Tenant : avenue du Carreau

Aboutissant : aucun

Histoire, militaire, navigateur
1650-1702

Né à Dunkerque, marin dès l’âge de 12 ans, il s’initie au sein d’une escadre hollandaise. A partir de 1672, il navigue pour le compte du  Roi de France. Il s’illustre par son audace et ses qualités de commandement. Il est alors admis dans la Marine Royale, d’abord comme lieutenant de vaisseau puis comme capitaine, suite à ses succès contre les Barbaresques en méditerranée. Corsaire du Roi, il multiplie les prises grâce à son sens de la tactique et de la stratégie. Suite à une importante prise de blé en 1694, il est considéré comme un héros national. Chef d’escadre en 1697, il commande la Marine Royale. 

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Paul de Joriaud, Jean Bart et la guerre de course sous Louis XIV, éditions La Découvrance,  2003

Bardieu  

Lieu-dit de Bardieu

Chemin de Bardieu

Fontaine de Bardieu                                         

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Bardieu
Parcellaire de 1701 : mas 26

Ce chemin, situé au sud de la commune et à l’est du fort, prend à la perpendiculaire du chemin de la Croix pour atteindre la route d’Azieu au nord. En 1893, lors de la construction du fort, il a été nécessaire de le déplacer. Il s’agit alors du chemin rural N° 11 dit de Bardieu. Au milieu du XIXe siècle, il estle chemin rual N°7.

Dans le parcellaire de 1701, le lieu-dit Bardieu est limité :

-    au nord par le chemin de l’église de Meyzieu à Azieu (actuellement route d’Azieu)
-    au sud par le chemin de la Sapinière
-    à l’est par le lieu-dit La Chapelle (actuellement le chemin de la Croix)
-    à l’ouest par le chemin de Genas à Bardieu (actuellement chemin militaire)


Situé sur une colline morainique, Bardieu possède des terres riches comme en témoigne le parcellaire de 1701. Le site de Bardieu occupe une superficie de 2176,66 km2. La valeur moyenne des parcelles est de 139 deniers l’hectare. La parcelle la plus riche atteint 255 deniers l’hectare. La moins riche vaut 52,5 deniers l’hectare. La vigne occupe plus de la moitié de la superficie. Le reste est occupé par des terres mises en culture. Cette richesse explique que le site ait été très anciennement occupé. Pour monsieur Henri Charlin, les premiers habitants de Meyzieu se sont fixés en ce lieu. Suite aux fouilles archéologiques dirigées par madame Jeannine Monnier en 1995 et à l’étude des photographies aériennes, il est certain que ce site a été humainement peuplé dès l’époque gallo-romaine et la population y est restée fixée durant le haut Moyen Age. La colline de Bardieu possède une source qui était réputée miraculeuse, en particulier pour guérir des maladies des yeux. A l’époque gallo-romaine, les sources possédaient un caractère sacré. Cette source a été victime de la construction du fort. Ses eaux ont été détournées par une canalisation et elle réapparaît aujourd’hui au lieu-dit les Hermières, un peu plus à l’est.

  
Sources : archives municipales et parcellaire de 1701
Pour plus d’informations : Meyzieu et sa région, Union des Sociétés Historiques du Rhône, 1987 et Meyzieu à l’aube du Siècle des Lumières, Guy Milou, Editions du Poutan, 2016

 Bardieu (Photo Guy Milou, 2016)

Fontaine de Bardieu (Photo Guy Milou, 2016)

Bardieu (photo Guy Milou)

Borne limitant le fort sur le chemin de Bardieu (photo Guy Milou)

Borne limitant le fort sur le chemin de Bardieu (photo Guy Milou)

Bailly de Suffren (Pierre André)                               

Rue Bailly de Suffren                               
Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Le Rontet
Parcellaire de 1701 : mas 14

Elle prend à l’est de la rue Victor Hugo. Elle se situe dans le lotissement Les Augads.

Origine : D.M. 1968, 27 septembre

Voie privée

Tenant : rue Victor Hugo

Aboutissant : aucun

Histoire, militaire, navigateur
1729-1788

Il est le douzième enfant de Paul de Suffren, marquis de Saint Cannat et de Saint Tropez. Dès l’âge de 8 ans, il est admis comme chevalier de minorité de l’Ordre de Malte, dont il devient bailli quelques années plus tard. Lors de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis, il combat sous les ordres de l’amiral d’Estaing. Il est nommé commandant de cinq vaisseaux pour les mers de l’Inde. Il y affronte avec succès les troupes anglaises. De retour en France, il devient lieutenant-général des forces navales. Chevalier du Saint Esprit, il est honoré du titre de vice-amiral. Remarquable tacticien, il est un combattant intrépide et sa gloire demeure.

« Stratège remarquable et combattant courageux »
Extrait de la plaque installée à l’hôtel de ville de Marseille le 22 février 1986


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : "Mais qui est le bailli de Suffren Saint-Tropez ?" - Mémoires du Sud - Editions Equinoxe, 2000.

 


Balmes                                            

Lieu-dit Les Balmes

Quartier IRIS : Les Marais
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : mas 8

Dans le parcellaire de 1701, le lieu-dit Les Balmes est limité :

-    Au nord par la Rize (actuellement Canal de Jonage)
-    Au sud par le chemin de Jonage à Lyon (actuellement avenue de Verdun)
-    A l’est par le chemin de Meyzieu au pont de la Digue (actuellement rue des Grand lacs)
-    A l’ouest par le chemin de Meyzieu au Dérippe (actuellement chemin du Gravier Blanc)


Lieu géographique, relief et lieu-dit

Dans le lyonnais, une balme est une hauteur. Il s’agit d’un lieu escarpé qui domine la plupart du temps le lit d’un cours d’eau. Géographiquement, les Balmes situées à Meyzieu sont généralement appelées Balmes Viennoises.

Sources : archives municipales et parcellaire de 1701
Pour plus d’informations : Meyzieu à l’aube du Siècle des Lumières, Guy Milou, Editions du Poutan, 2016

Beaumarchais 

Impasse Beaumarchais                                   

Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : La Jacquière
Parcellaire de 1701 : mas 7

Elle prend au sud du chemin de Pommier et atteint la rue Ampère. Voie privée.

Tenant : chemin de Pommier

Homme de Lettres, écrivain, dramaturge
1732-1799

Né à Paris d’un père horloger, il apprit ce métier et inventa un nouveau mécanisme. Ambitieux et homme d’esprit, il possède un réel talent musical qui lui ouvre les salons parisiens. Il se lance ensuite dans la spéculation et il fait rapidement fortune. Ses succès entraînent de nombreuses jalousies et des haines tenaces. Il se met à écrire des pièces de théâtre où il ridiculise ses adversaires. Il en est ainsi pour  le Barbier de Séville en 1775 et le Mariage de Figaro en 1784. Ces deux comédies, qui souffletaient la noblesse et tout ce qu'on avait entouré jusque-là de respect, furent applaudies avec enthousiasme. Un tel succès était un grave symptôme : il annonçait la chute de la société actuelle et était le prélude d'une révolution sociale. Beaumarchais faillit être victime de la Révolution dont il avait été le prophète et l’apôtre. Nommé membre provisoire de la Commune de Paris, il se ruina presque en voulant fournir d'armes les troupes de la République. Sous la Terreur, il comparut, comme aristocrate, devant le tribunal révolutionnaire, n’échappa a l'échafaud qu'en se tenant caché. Brillant, dilettante, impécunieux et intrigant, Beaumarchais est, à l'image de Figaro, « ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices ! Orateur selon le danger ; poète par délassement ; musicien par occasion... » A travers ses comédies, c'est l'émergence des libertés populaires qui se fait jour, dans un monde où l'aristocratie vacille au contact des idées philosophiques. 

« Il n'y a que les petits hommes qui aient peur des petits écrits ».
Beaumarchais
 

Œuvres fondamentales

  • Eugénie                                                          1767
  • Le négociant de Lyon                                   1770
  • Le Barbier de Séville                                    1775
  • Le mariage de Figaro                                   1778
  • Tarare                                                            1787
  • La mère coupable                                         1792


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Maurice Lever, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, t. I, L’Irrésistible ascension. 1732-1774, Fayard, 1999, t. II, Le Citoyen d’Amérique. 1775-1784, Fayard, 2003, t. III, Dans la tourmente. 1785-1799, Fayard, 2004.

 


Beauvoir (de) Simone  

Rue Simone de Beauvoir                              

Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : Les Gadelles
Parcellaire de 1701 : mas 7

Elle prend à l’ouest de la rue Jean Jaurès. Elle se termine par un quadrilaterre. 
«Voie créée dans le lotissement Les Aubépines et Les Hermières au lieu-dit Les Gadelles».

Origine : D.M. 1987, 28 septembre

Voie privée

Tenant : rue Jean Jaurès

Aboutissant : aucun

Femme et Homme de Lettres, philosophe, romancière et romancier,  féministe
1908-1986

Née le 9 janvier 1908 à Paris dans une famille aisée, elle reçoit une éducation bourgeoise. Possédant de fortes capacités intellectuelles, elle est une élève brillante. Après la Première Guerre Mondiale, son grand-père, qui est banquier, fait banqueroute. C’est le déshonneur sur toute la famille. A 14 ans, elle devient athée et elle s’émancipe peu à peu de sa famille. Elle rencontre Jean Paul Sartre à l’Université. Un amour profond va les lier jusqu’à la mort. Mais elle refuse le mariage. Sa relation avec Sartre est particulière, car cela ne l’empêche pas d’avoir des relations sexuelles avec certaines de ses élèves. Elle abandonne l’enseignement en 1943. Elle participe à la fondation de la revue Les Temps Modernes en 1945, dont le but est de faire connaître l’existentialisme. Elle est membre du parti Communisme. Elle publie romans et essais. Elle voyage dans le monde dont à Cuba et en Chine. Elle publie en 1949 Le Deuxième Sexe, essai philosophique et féministe. Elle participe au mouvement de libération des femmes. Elle obtient le prix Goncourt en 1954 avec Les Mandarins. Elle meurt le 14 avril 1986.

« Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapport avec autrui, il eût fatalement altéré ceux qui existaient entre nous ».
Simone de Beauvoir pour expliquer son refus d’épouser Sartre

« On ne naît pas femme. On le devient ».
Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Huguette Bouchardeau, Simone de Beauvoir, Flammarion, 2007

Becquerel Antoine 

Rue Antoine Becquerel                                   

Quartier IRIS : Les Gaulnes
Lieu-dit : Velin Bolin
Parcellaire de 1701 : mas 5

Elle prend à l’est de l’avenue du Docteur Schweitzer pour atteindre l’avenue Henri Schneider après avoir fait un coude à 90°.

Origine : D.M. 2009, 19 novembre

Rapport N° 27, adopté à l’unanimité

Voie communautaire

« Voie située au sud du parc  de stationnement relais Léa qui relie l’avanie du Docteur Schweitzer à l’avenue Henri Schneider ».

Tenant : avenue du Docteur Schweitzer

Aboutissant : avenue Henri Schneider

Scientifique, physicien
1788-1878

« Il a découvert l’énergie solaire photovoltaïque en 1839...  Ses travaux scientifiques lui valent le titre de membre de l’Académie des Sciences en 1829... Il devient membre étranger de la Royal Society en 1837 ».                               Rapporteur

Né d’une famille appartenant à la noblesse, il entre à Polytechnique en 1806. Il devient lieutenant du génie en 1809 et part combattre en Espagne. Il y manifeste son courage et son héroïsme. Mais il tombe malade et doit regagner la France en 1812. Malgré la maladie, il participe à la Campagne de France. Il quitte l’armée en 1815 et se tourne vers les sciences. Il est passionné de minéralogie et c’est l’étude des cristaux qui vont le conduire à l’étude de l’électricité. Il découvre les propriétés de la thermoélectricité. En 1825, il met au point un galvanomètre différentiel. Puis, il crée les piles à deux liquides. En 1838, il obtient la chaire de Physique appliquée au muséum. Tout au long de sa vie, il multiplie les découvertes. Il s’intéresse à de multiples domaines dont l’agronomie et la météorologie, mais aussi la médecine. Commandeur de la Légion d'honneur depuis 1866, il avait reçu des diverses Académies du monde tous les honneurs qu'un savant peut en obtenir.


« Nous voyons tous les jours que la nature, qui peut disposer d’un temps illimité, produit des effets immenses avec de très petits moyens ».
Antoine Becquerel

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.sabix.org/bulletin/b5/acbecquerel.html



Bel Laurent          

Place Laurent Bel                                 

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

Elle se situe à l’arrière de l’hôtel de ville entre ce dernier et la médiathèque

Origine : D.M. 1990, 26 mars

Rapport N°27, adopté à l’unanimité

Tenant : rue Louis Saulnier

Aboutissant : rue d’Aquitaine

Politique, maire 
1894-1980

Né le 20 août 1894 à Lyon (3e), de Claude Bel et Magdeleine Eymar, de par son métier il est artisan charron au 19 rue du 8 mai 1945. Il participe à la Première Guerre Mondiale. Il y est grièvement blessé. Il est marié à Céline Marguerite Candy qui est née en 1903 à Soleymieu et qui est institutrice puis directrice de l’école des filles de 1930 au début des années 1960. Il est élu conseiller municipal en 1929, il le sera jusqu’en 1939. En 1944, il est nommé conseiller municipal par un arrêté préfectoral qui dissout le conseil municipal en place et en constitue un nouveau. De 1945 à 1957, il premier adjoint au maire, Claude Curtat. A la mort de celui-ci, il est élu maire le 8 décembre 1957. Son premier adjoint est Marcel Gourjux. Suite à un différend après un conseiller municipal, Georges Persoud, il démissionne en février 1958. Le 25 janvier 1958, le conseil municipal approuve la création et les statuts de la Société d’Economie Mixte Les Plantées pour la construction de 672 logements économiques et familiaux, 175 garages et un centre commercial. Suite à un vote de confiance du conseil municipal, il retire sa démission. . En 1958, il fait démolir le lavoir situé à l’angle de la rue Jean Collet et de l’avenue de la Libération suite aux plaintes des riverains qui se plaignent du bruit. Il fait baptiser l’école du Bourg « Groupe scolaire Claude Curtat » en février 1958. L’Hospice public de Meyzieu est créé par décret en Conseil d’Etat le 12 décembre 1958. En 1959, il fait entamer la deuxième tranche du groupe scolaire du Grand Large. Battu aux élections de 1959, il siège comme conseiller municipal d’opposition jusqu’en 1965. Le personnel de la mairie qui le voyait assez souvent dans les années 70, le décrit amicalement et tendrement comme « un petit pépé ».Il meurt le 22 août 1980.

Sources : archives municipales et document réalisé par Mélinda Lamothe et Jessica Blein        


Berlioz Hector      

Avenue Hector Berlioz                                 

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

Elle serpente entre la rue de la République et l’avenue de Grenoble.

Origine : D.M. 1961, 6 janvier

 

Tenant : rue de la République

Aboutissant : avenue de Grenoble

Artiste, musique, compositeur
1803-1869

Né à la Côte Saint André d’un père médecin, il est très jeune attiré par la musique et compose dès l’âge de 14 ans. Bachelier en 1821, il part pour Paris pour y étudier la médecine. Mais il décide de consacrer sa vie à la musique et multiplie les œuvres. En 1830, il compose la Symphonie Fantastique.
Il se lie d’amitié avec Litz. En 1831, il est en Italie après avoir été reçu au Prix de Rome. Il y séjournera deux ans. Il se marie en 1833 avec Harriet Smithson. Outre de multiples compositions, il devient critique musical. En 1835, il fait jouer La Juive. Il achève Roméo et Juliette en 1839. A partir de 1842, il entame une série de concerts en Europe. Son épouse meurt en 1854. Quelques mois plus tard, il se marie avec sa maîtresse, Marie Recio. En avril 1856, il commence la composition des Troyens. Marie Recio meurt en 1862.

« Ah ! Quel talent je vais avoir demain ».
Berlioz, Mémoires

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.musée-hector-berlioz.fr, www.musicologie.org, www.hberlioz.com    

Bernard Claude                                        

Rue Claude Bernard

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : mas 8

Situé au nord du Chemin de Pommier, elle prend à l’est de la rue Joseph Desbois et a la forme d’un T

Origine : D.M. 1969, 17 octobre

Voie privée

Tenant : rue Joseph Desbois

Aboutissant : aucun

Scientifique, médecin
1813-1878

Né le 13 juillet  à Saint Jullien dans le Beaujolais d’une famille paysanne modeste, il entre au collège grâce à l’appui d’un abbé. La faillite de son père l’oblige à travailler jeune. Il devient préparateur en pharmacie en 1832. Malgré sa passion pour le théâtre, il commence des études de médecine. Il est reçu à l’internat en 1839. Mais il se passionne pour la recherche. Il se spécialise dans la physiologie. Il entre à l’Académie Française en 1868. Napoléon III le nomme sénateur. Il est considéré comme le père de la physiologie moderne. Il meurt en février 1878.


« La vie n'est rien qu'un mot qui veut dire ignorance, et quand nous qualifions un phénomène de vital, cela équivaut à dire que c’est un phénomène dont nous ignorons la cause ».
Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865)

Sources : archives municipales et Rive gauche N° 102, septembre 1987
Pour plus d’informations : www.claude-bernard.co.uk     


    

Bernascon    

Impasse Bernascon                                        

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Maisons Rouges
Parcellaire de 1701 : mas 7

Elle prend à l’est de la rue Joseph Desbois au sud de la ligne de tramway.

L’impasse se situe au niveau de l’emplacement du premier stade de Meyzieu, le stade Bernascon. Par la suite le stade est transféré à la Roseraie. 

L’impasse conserve le nom du propriétaire de ces terres, terres qui ont été offertes à la commune.

Sources : archives municipales

 

Berry        

Rue du Berry                                        

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Le Crottay
Parcellaire de 1701 : mas 3

Elle prend au sud de la rue de Marseille et aboutit rue du Bourbonnais. « Voie créée dans le lotissement Les Grillons II ».

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Voie privée

Tenant : rue de Marseille

Aboutissant : rue du Bourbonnais

Lieu géographique, province

Terre de Georges Sand, du Grand Meaulnes et de Jacques Cœur, le Berry est une région rurale où se dresse de nombreux châteaux et des églises aux fresques murales remontant au XIIe siècle. Cet espace renferme de multiples lavoirs, colombiers et moulins qui se découvrent au fil de ses sentiers. La capitale du Berry est Bourges.

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.berryprovince.com et www.berry-passion.com



Berry Eugénie Valentine  

Salle Eugénie Valentine Berry                          

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Maisons Rouges
Parcellaire de 1701 : mas 1

« Il s’agit de dénommer la salle N°4 au premier étage de la maison des associations ».

Origine : D.M. 2011, 17 novembre

Rapport N°24, adopté à l’unanimité

Origine : D.M. 2011, 17 novembre
Rapport N°24, adopté à l’unanimité

Femme et Homme politique, résistant(e)
1888-1971

Née Bourgeois à Caluire, elle rejoint la Résistance en 1941 dans les rangs du réseau « William Ugeux », organisme de résistance belge. Engagée volontaire dans les FFC en janvier 1942,  elle a le grade de sous-lieutenant. Elle est démobilisée en octobre 1946. Elle tient une maison de haute couture, la Maison Valentine qui se situe 13 rue Emile Zola à Lyon. Elle habite Meyzieu. Pendant la guerre, elle y héberge des juifs et des résistants. Elle organise leur passage vers la Suisse. Elle est arrêtée par la Gestapo le 17 mai 1943. Internée à Montluc, puis à Fresnes, elle est torturée par la Gestapo. Elle est déportée le 30 avril 1944 au camp de Ravensbrück. Le 9 mars 1945, elle est transférée au camp de Mathausen où elle évite de peu la chambre à gaz. Elle est libérée le 22 avril 1945 par la Croix Rouge. Elle décorée de la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1946, elle faite chevalier de la Légion d’Honneur en 1961. Elle reçoit la Croix de Guerre avec palmes.


Sources : ANACR, recueil réalisé en hommage aux héros et martyrs de la Résistance à Décines et Meyzieu et aux combattants et déportés et archives municipales

Berthelot Marcelin                        

Rue marcelin Berthelot                    

Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : La Jacquière
Parcellaire de 1701 : mas 7

Elle prend et aboutit au nord de la rue Ampère en formant un U. 

Tenant : rue Ampère

Aboutissant : rue Ampère

Scientifique, chimiste    
1827-1907    

Né à Paris d’un père médecin et républicain, il fait de brillantes études. Il se lie d’amitié avec Renan. Comme chimiste, ses premières recherches concernent les composés organiques. Il réussit le doctorat en 1854. En 1865, il est professeur de Chimie organique au Collège de France. Il travaille tout autant sur les explosifs que sur les médicaments. Il s’intéresse aussi à la physiologie végétale. Avec la guerre de 1870, il entre en politique. Elu député en 1871, il devient sénateur en 1881. Il sera ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts en 1886-1887 et ministre des Affaires étrangères de 1895 à 1896.    

                          
« La vie humaine n’a pas pour fin la recherche du bonheur »
Marcelin Berthelot


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.jesuismort.com

 

 
Berthuin Jules      

Maison du Combattant Jules Berthuin                          

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Sous le Mont
Parcellaire de 1701 : mas 1

Elle se situait dans le « Bâtiment sis 22 rue Louis Saulnier ».

Origine : D.M. 1995, 27 mars

Rapport N°26, adopté à l’unanimité

Femme et Homme Politique, résistant(e)
1916-1993

Né le 10 août 1916 à Saint Fons, il est cuisinier et restaurateur. Résistant, il est décoré de la Croix de Chevalier de l’Ordre du Mérite et de la Croix du Combattant volontaire. Lors de la libération de Lyon par la Première Armée, il s’engage comme cuisinier à l’Etat-Major de la 1ère DFL du général Brosset. Il fait la campagne d’Alsace et d’Allemagne. Il est démobilisé à la fin de l’année 1945. Il s’installe à Meyzieu en 1947 où il gère le restaurant Saint Hubert, avenue de la Libération puis il regagne Lyon pour ouvrir le restaurant La Poterne à Lyon. Il déploie une grande activité dans le monde des Anciens Combattants. Il devient président de la maison du Combattant à Lyon et président de l’UMAC de 1977 à 1989. Il s’installe de nouveau à Meyzieu où il achète une maison en face de La Roseraie. Il est décoré Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 1983. Il a aussi obtenu la Croix du Combattant volontaire. Le 25 mars 1993, alors qu’il se repose suite à une intervention chirurgicale, il est agressé chez lui par un individu qui le frappe violemment et qui le fait tomber dans son escalier. Grièvement blessé et hospitalisé, il décède le 13 avril. Ses obsèques ont eu lieu dans la chapelle de l’hôpital Desgenettes.
                                                

Sources : Union des Mutilés et Anciens Combattants, Archives municipales de Meyzieu

 

Bertone Marcel                                     

Centre Marcel Bertone
Quartier IRIS : Le Trillet
Lieu-dit : Le Trillet
Parcellaire de 1701 : mas 25

La maison pour enfants est située rue du Trillet. Elle est la propriété de l’association des déportés et elle a pour but d’héberger les orphelins et les enfants de déportés. Elle s’appelle par la suite « Le Petit Nid ». Elle a été rachetée par la commune en 1978 contre l’engagement de la mairie de la consacrer à des enfants. Elle devient ainsi un centre aéré, aujourd’hui à l’abandon. 

Femme et Homme politique, Résistant(e)
1921-1942

Il est d’origine ouvrière, jeune canut, « gône » de la Croix Rousse, il adhère aux Jeunesses Communistes dont il est un animateur dynamique. Il est de tous les combats pour l’émancipation des travailleurs, pour la paix et pour la liberté. Il est un militant de la lutte contre le fascisme. A l’âge de 16 ans, il s’engage dans les brigades internationales pour défendre l’Espagne républicaine. Lors des combats, il est plusieurs fois blessé. De retour en France, il est arrêté comme communiste et interné au fort du Paillet suite au Décret Daladier du 23 octobre 1939. Puis, il est transféré au fort de Barraux et enfin au camp de Chibéron dont il s’évade le 7 octobre 1940. Il rejoint les FTP de la région parisienne. Il devient le responsable des jeunesses dans la banlieue sud de Paris. Il est arrêté le 18 décembre 1941. Torturé, il ne parle pas et il est fusillé au Mont Valérien le 17 avril 1942, il tombe en criant « Vive la France ». Dans sa dernière lettre à sa femme et à sa petite fille, il écrit : « adieu Hélène, ton papa est mort en criant : vive la France ».

« Face à cet homme, mort en héros à l’âge de 21 ans qui ne livra aucun des noms de ses compagnons, nous ne pouvons que nous incliner devant sa mémoire »
Marcel Fouard, 17 avril 1998

Sources : Le Progrès, 28 avril 1995, 20 avril 1998, Archives départementales du Rhône et de la Métropole, Archives municipales de Meyzieu, ANACR, recueil réalisé en hommage aux héros et martyrs de la Résistance à Décines et Meyzieu et aux combattants et déportés et Texte du Comité Marcel Bertone de l’ANACR

Commémoration de la mort de Marcel Bertone (photothèque de la mairie de Meyzieu)

Béthencourt (de) Jean                                                                    Rue qui n'existe pas

Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Le Rontet
Parcellaire de 1701 : mas 14

« Voie nouvelle dans le lotissement Les Régates du Pont d’Herbens ».

Origine : D.M. 1974, 24 janvier
Adopté à l’unanimité

Histoire, militaire, navigateur
1362-1425

Né en Normandie, dans le pays de Caux, il sert d’abord le duc d’Anjou. En 1390, il participe à une expédition en Berbérie sur les côtes de l’Afrique du Nord. En 1392, il est chambellan du roi Charles VI et il se marie avec Jeanne du Fayel. En 1402, il entreprend la conquête des îles canaries pour le compte de la couronne de Castille. Il est appelé le roi des Canaries. Il est un homme dynamique, modeste et désintéressé.

« Les habitants des Canaries, les Guanches, sont de grande taille et d’un teint très clair. Ce sont des gens courageux ».
Jean de Béthancourt

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.patrimoine-normand.com/index-fiche-44378.html



Bichat (Marie François Xavier)                                                      Rue qui n'existe pas

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit :
Parcellaire de 1701 : 

« Voie créée dans le lotissement Les Loisirs ».

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Scientifique, médecin
1771-1802

Né dans le Jura d’un père, médecin, il fait ses études au séminaire Saint Irénée à Lyon. Il poursuit des études de médecine à Lyon. Il s’engage  en 1793 dans l’armée des Alpes comme chirurgien. Dès 1794, il se rend à Paris. Sachant qu’il mourra jeune, il se livre à une véritable course contre la mort. En 1797, il commence ses cours d’anatomie. Il découvre les membranes synoviales. Pour lui, la chirurgie est le summum de la médecine. En 1799, il publie trois ouvrages qui font référence. Il meurt suite à une chute dans les escaliers de l’Hôtel-Dieu. Consacrant sa vie à la médecine et à ses malades, il fut un homme imprévoyant qui a vécu dans la pauvreté.

« Il faut voir avant de réfléchir, saisir les apparences avant de pénétrer les causes, et nos idées sont vagues sur tout objet extérieur si elles ne sont pour nous autant d’images ».
François Xavier Bichat

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.medarus.org et www.bium.univ-paris5.fr/histmed/medica/bichat/bichat02.htm 

 


Billé Louis-Marie              

Chapelle Louis-Marie Billé                            

Quartier IRIS : Grand Large
Lieu-dit : Le Carreau
Parcellaire de 1701 : mas 17 et 18

Origine : 2002


Religion, archevêque 
1938-2002


Né dans le Loiret, il poursuit des études à l’Université Catholique d’Angers. Il est ordonné prêtre en 1962. En 1963, il accomplit son service militaire en Algérie, puis il étudie à l’Institut Biblique Pontifical. En 1965, il part étudier à Jérusalem. Licencié en théologie et en Ecriture Sainte, il devient, de 1966 à 1977,  professeur au grand séminaire de Luçon puis de la Roche-sur-Yon. En 1980, il est nommé vicaire épiscopal à Lyon. En 1984, il de »vient évêque de Laval, puis en 1995 d’Aix en Provence. Il revient à Lyon en 1998 comme archevêque et devient primat des Gaules. Jean Paul II le consacre cardinal en 2001. Il entre à la Curie. Il meurt à 62 ans d’un cancer. Toute sa vie, il est resté fidèle à ses origines modestes vendéennes.


« Je sais en qui j’ai mis ma foi ».
Devise du Cardinal Louis-Marie Billé

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Le cardinal Louis-Marie Billé, mon frère, Jean-Marie Billé, Siloe, 2007

Bir Hakeim 

Rue Bir Hakeim                                    

Quartier IRIS : Mathiolan
Lieu-dit : Le Dévioux
Parcellaire de 1701 : mas 22

« Voie créée dans le lotissement La Tour de Meyzieu, rue de la République, voie desservant la partie est du lotissement ».
Elle prend au sud-est du boulevard du 18 juin 1940.

Origine : D.M. 1987, 30 mars

Adopté à la majorité, abstention de l’opposition et de monsieur Perreaux

Voie privée

Tenant : boulevard du 18 juin 1940

Aboutissant : aucun

Histoire, Deuxième Guerre Mondiale
Mai-juin 1942

La position de Bir Hakeim se situe dans le désert libyen. Elle est un point stratégique pour empêcher les forces allemandes et italiennes de gagner Le Caire. Elle est tenue par la première brigade des Forces Françaises Libres. Les français sont attaqués par les italiens à partir du 27 mai 1942 auxquels se joignent les troupes allemandes. Durant les dix premiers jours de juin, les français repoussent tous les assauts et infligent aux assaillants de lourdes pertes. La résistance des français va permettre aux troupes britanniques de remporter la bataille d’El Alamein. 

« Nous ne sommes pas ici pour nous rendre »
Général Koenig,  commandant de la brigade française

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.defense.gouv et www.france-libre.net



Bizet Georges          

Rue Georges Bizet                             

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : limite entre Les Bardannes et Les Maisons Rouges
Parcellaire de 1701 : mas 7

Elle prend au sud de la rencontre entre les rues Maréchal Joffre et Maréchal Juin et elle aboutit rue Jules Massenet.

Origine : D.M. 1971, 29 septembre

Voie privée

Tenant : rues Maréchal Joffre et Maréchal Juin

Aboutissant : rue Jules Massenet

Artiste, musique, compositeur
1838-1875
Né dans une famille de musiciens, il entre au Conservatoire de Paris à 9 ans. Il se distingue en obtenant de nombreux prix. Il est un pianiste brillant. Il commence à composer et en 1857, il remporte le prix de Rome. Il s’installe alors à la Villa Médicis pour trois années. De retour à Paris, il transcrit des œuvres pour piano. En 1863, il crée Les Pêcheurs de Perles. Il se marie en 1869 avec Geneviève Halévy, la fille de son professeur au Conservatoire. Après 1870, il devient chef des chœurs à l’Opéra-Comique. L'Arlésienne est créée le premier octobre 1872 et doit être retirée de l'affiche après 20 représentations. Bizet retravaille aussitôt cette musique selon les recettes éprouvées : une suite d'orchestre et une réduction pour piano à quatre mains. Donnée aux concerts Pasdeloup en novembre 1872, la suite est un succès. Dans la foulée pour les concerts de l'orchestre Pasdeloup au cirque d'Hiver, il compose Patrie, autre succès immédiat. Après avoir esquissé un Cid, il s'installe à 1875 à Bougival pour terminer l'orchestration de Carmen qui est créée le 2 mars. La critique est sévère et touche profondément Bizet. Il meurt d'une crise cardiaque dans la nuit du 2 au 3 juin. Qualifié par Nietzche d’artiste « méditerranéen », Bizet a réussi a peindre à merveille les différentes atmosphères et cultures du Sud de la France (l’Arlésienne), l’Espagne Andalouse (Carmen), et du Maghreb (Djamileh), sans avoir quitté Paris. Maniant les techniques de composition avec brio et audace, Bizet fait preuve d’une certaine insolence face à l’académisme musical, il s’accorde des libertés tonales, et se donne comme leitmotiv : « des dissonances avant tout ». 


« J’ai trouvé à Bougival un petit coin très agréable au bord de l’eau »
Georges Bizet


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.musicologie.org/Biographies/bizet_georges.html

 


Blériot Louis                                 

Rue Louis Blériot       
Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : La Jacquière
Parcellaire de 1701 : mas 7

Elle prend à l’est de la rue Destroyat et aboutit rue Maryse Bastié. Elle se dirige vers le sud-est puis oblique au nord-est.
« Voie créée dans le lotissement Beauséjour ».

Origine : D.M. 1967, 17 février

Voie privée

Tenant : rue Destroyat

Aboutissant : rue Maryse Bastié

Aviateur, ingénieur,  entrepreneur
1872-1936

Né à Cambrai, il entre à l’école centrale de Paris. Il devient ingénieur dans l’automobile. Il se spécialise dans les phares à acétylène. Puis il s’intéresse à l’aéronautique. Dès 1906, il produit ses premiers prototypes. Le 25 juillet 1909, il traverse la Manche. Il se consacre dès lors au développement de son entreprise. Outre la fabrication de nombreux modèles d’avions, il construit des moteurs, mais aussi des chars à voile et des motocyclettes. Il meurt d’une crise cardiaque.

« Le plus beau rêve qui hanta le cœur des hommes depuis Icare est aujourd’hui devenu réalité » Louis Blériot

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Sandrine Chartier, Louis Blériot, J-C Lattès, Paris, 1992


 


Blum Léon                                                                          Centre social qui n'existe plus

Centre social Léon Blum

Quartier IRIS : Mathiolan
Lieu-dit : Rue Mathieu
Parcellaire de 1701 : mas 23

Ce centre social a été déplacé rue Gambetta et a été détruit en 2014 ce qui a permis l’ouverture de la rue du Montout. L’arrêté du 23 avril 2013 pris par le maire porte sur la désaffection du Centre Léon Blum, situé impasse du Petit Montout.


Homme politique, ministre

Sources : archives municipales

 

Bocage    

Rue du Bocage                                        

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Velin Dombes
Parcellaire de 1701 : mas 16

Elle forme une boucle à partir de l’avenue du Carreau. Elle se situe dans le lotissement « le Bocage ».

Origine : D.M. 1974, 26 avril

Voie privée

Tenant : avenue du Carreau

Aboutissant : avenue du Carreau

Lieu géographique, paysage agraire

On appelle bocage un espace où les champs et les prés sont enclos par des levées de terre portant des haies ou des arbres qui marquent les limites des parcelles. Le paysage de bocage correspond à un habitat dispersé. Il se différencie des paysages ruraux appelés openfield qui sont de vastes étendues sans haie et où l’habitat est groupé. Avec la politique de remembrement, le bocage a eu tendance à reculer avec la disparition des haies.  Les conséquences en ont été rapidement visibles : sécheresse, plus forte prise aux vents, inondations. Le bocage participe de l’éco-biodiversité : refuge pour les oiseaux, les insectes et les petits mammifères, rétention de l’eau, protection aux vents, limitation de l’érosion. Construction humaine, le bocage exige un entretien constant.

« Le temps s’ouvrait d’une mise en valeur systématique de la forêt, qui fit la prospérité des bûcherons et des éleveurs. Les progrès du peuplement bocager accompagnèrent cette mutation ». Georges Duby, Guerriers et paysans

Sources : archives municipales : délibération municipale du 26 avril 1974 et rapport de la commission d’urbanisme du 2 avril 1974
Pour plus d’informations : Jean Paul Diry, Les espaces Ruraux, A Colin, 2004    

Bocquet Robert    

Passage Robert Bocquet                                

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Velin Dombes
Parcellaire de 1701 : mas 16

Chemin piétonnier. « A la suite de demande de dénominations d’espaces aux noms d’anciens adjoints au maire marquants de Meyzieu, il est proposé de dénommer passage Robert Bocquet le chemin piétonnier situé entre la rue Henri Lebrun et la place Claudia Carteron  ».

Origine : D.M. 2012, 5 juillet

Voie communale

Tenant : rue Henri Lebrun

Aboutissant : place Claudia Carteron

Homme Politique, adjoint 
1929-2009

Il est né le 27 avril 1929 à Lyon (6e). Il épouse Georginette. Il est technicien de gestion et acheteur à Rhône-Poulenc à Saint Fons. Il est d’abord élu à Villeurbanne en 1959. Il s’installe à Meyzieu, rue Albert Camus, en 1977. Figurant sur la liste de Jean Poperen, il est élu conseiller municipal en 1977, puis réélu en 1983 et 1989. Il fut adjoint à la culture et aux relations publiques. Il s’occupait du protocole. Il est un homme facile ayant du caractère. C’est un homme d’expérience et compétent. Il est à l’origine de l’introduction du cinéma à Meyzieu. Il a mis en place les activités périscolaires avec quotient familial. Il a créé 3 centres aérés. Il a été président de l’œuvre post et périscolaire. Il a reçu les Palmes Académiques. Il est président du Tourisme Social en Rhône-Alpes. Il est membre fondateur de l’association Léo Lagrange. Il est mort le 13 juin 2009.

                            
Sources : archives municipales et Cap Meyzieu N°121 d’avril 2013

Boileau Nicolas     

Rue Boileau                                   

Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : La Jacquière 
Parcellaire de 1701 : mas 7

« L’impasse est ouverte pour le lotissement « Les Cèdres ».
La rue Boileau rejoint la rue Arago au chemin de Pommier. Elle est parallèle à la rue Molière à l’ouest de celle-ci. En 1976 la chaussée et les trottoirs furent réalisés.

Origine : D.M. 1958, 9 août pour la rue et 1984, 1er octobre pour l’impasse

Voie privée pour l’impasse, voie communautaire pour la rue

Tenant : chemin de Pommier

Aboutissant : rue Arago

Homme de Lettres, poète
1636-1711

Né à Paris, il est le quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier au Parlement de Paris. De santé fragile, il étudie le droit. Très tôt, il se fait remarquer par sa passion pour la poésie et en particulier pour les poètes de l’Antiquité. A l’initiative de son père, il commence des études de théologie à la Sorbonne. Ni la théologie, ni le droit ne le passionnent. Il publie ses premières satires en 1666. Il fut élu à l’Académie Française, avec l’appui de Louis XIV, en 1684. Il est historiographe du Roi. Il a écrit des épitres. Il est l’un des théoriciens du classicisme. Ses principales œuvres sont : L’Art Poétique, Les Epitres, Le Lutrin et les Satires.

« Avant donc que d’écrire, apprenez à penser ».
Boileau, L’Art poétique


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.delalitterature.com/auteurs/liens_despreaux-nicolas-boileau_9_auteurs.php


 
Bois Clos

Rue du Bois Clos

Lieu-dit le Bois Clos 

Chemin de Bois Clos                                          

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : mas 8

Pour la rue :
 
« Voie créée dans le lotissement Les Coquelicots situé à l’est de la rue des Grands Lacs ». Elle forme une boucle à partir de la rue des Grands Lacs.

Origine : D.M. 1988, 25 janvier

Voie privée

Tenant : rue des Grands Lacs

Pour le chemin :

Il s’agit du chemin de halage le long du Canal de Jonage entre le Pont de Meyzieu et le barrage de Jonage.

Lieu-dit, paysage agraire

« Le nom de Bois Clos est tiré du cadastre qui date de Napoléon et que nous avons aux archives au Service Technique. C’était le nom du quartier au moment de ce premier cadastre ». En réalité, le lieu-dit le « Bois Clos » est cité dans le parcellaire de 1701.

Sources : archives municipales, Parcellaire de 1701 et cadastre Napoléonien de 1812
Pour plus d’informations : Meyzieu à l’aube du Siècle des Lumières, Guy Milou, Editions du Poutan, 2016


Boisseuilh  

Allée de Boisseuilh                                         

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Crottay
Parcellaire de 1701 : mas 3

Elle part au nord de la route d’Azieu à la perpendiculaire à proximité du groupe scolaire René Cassin. Voie privée.
Un fonctionnaire municipal qui travaillait aux services techniques et habitait cette voie la baptisa de ce nom en installant une plaque. Il s’agit de son village de naissance. La dénomination ne fut jamais validée par les conseils municipaux.


Lieu géographique, village

Avec environ 100 habitants, Boisseuilh est une commune de Dordogne.


Sources : services techniques de la mairie de Meyzieu et archives municipales

 



Bolland Adrienne        

Rue Adrienne Bolland                                                                   
Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Les Calabres
Parcellaire de 1701 : mas  11

« Voie créée dans le lotissement Le Parc de Meyzieu à la hauteur du 143 avenue de Verdun ».
Elle part de la rue de Verdun au sud et rejoint la rue des Calabres et la rue des Frères Caudron au nord.


Homme politique, aviatrice et aviateur, résistant(e)
1895-1975

Né d’un père belge et publiciste, elle le sixième enfant du couple. Elle montre dès son enfance son caractère indépendant, frondeur et rebelle. A 21 ans, elle quitte sa famille et se livre à sa passion du jeu avec une folle ivresse. Très vite, elle se ruine. C’est dans un restaurant de Montparnasse qu’elle annonce se lancer dans l’aviation. Elle devient pilote d’essai chez Caudron en 1920. Dans ce milieu masculin et volontiers macho, elle sait se faire respecter et n’hésite pas à se battre quand cela est nécessaire. Elle est la première femme de l’après-guerre à recevoir le brevet de pilote. Femme audacieuse, elle est la deuxième femme à traverser la Manche. En 1921, elle se lance dans un défi incroyable : franchir la Cordillère des Andes à plus de 4600 mètres d’altitude dans un vieux biplan. Sa réussite la rend célèbre. Elle multiplie les meetings. En 1924, elle tente de battre le record féminin de loopings qu’elle bat avec 212 loopings en 1H13 mn. En 1930, elle épouse Ernest Vinchon, aviateur instructeur. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, elle s’engage dans la Résistance.

« J’avais une figure à faire peur ; on ne me voyait plus les yeux tant j’étais gonflée et mon visage était barbouillé du sang que j’avais perdu à cause de l’altitude ».
Adrienne Bolland, récit de sa traversée de la Cordillère des Andes : son arrivée au Chili

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : revue Icare, N° 58 et Pierre Lhermite, L’intrépide aviatrice, 1977

Bonnard Jean  

Passage Jean Bonnard  

                                   

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Chez le Jean
Parcellaire de 1701 : mas 4

« A la suite de demande de dénominations d’espaces aux noms d’anciens adjoints au maire marquants de Meyzieu, il est proposé de dénommer passage Jean Bonnard le chemin piétonnier situé entre la rue Mélina Mercouri et  la rue de la République  ».

Homme politique, adjoint

Il est inspecteur de l’apprentissage. Sa femme est institutrice aux Plantées. C’est lui qui a mis en place le premier sens de circulation à Meyzieu. Figurant sur la liste de Jean Poperen, il est élu conseiller municipal en 1977, puis réélu en 1983 et 1989. Il a été adjoint aux transports et à l’éducation.


Sources : archives municipales et Cap Meyzieu N°121 d’avril 2013

Bordeaux 

Impasse de Bordeaux                                       

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

Elle prend au sud de la rue de Lyon.

Origine : D.M. 1962, 18 septembre

Voie communautaire

Tenant : rue de Lyon

Lieu géographique, ville

Capitale régionale située sur les bords de la Gironde, la ville de Bordeaux a connu un fort développement à partir du XVIème siècle avec le développement du commerce transatlantique et tout particulièrement avec le commerce triangulaire (Europe-Afrique-Amérique). Mais la richesse de la ville vient aussi des négociants en vins du vignoble bordelais qui ont investi dans la ville dès le Moyen Age. Bordeaux est aujourd’hui une ville dynamique, fière de son passé qui a été mis en valeur.


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Madeleine Lassère, Histoire de Bordeaux, 2014     



Bossuet Jacques-Bénigne            

Rue Bossuet                               

Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : Les Gadelles
Parcellaire de 1701 : mas 7

Origine : D.M. 1972, 15 décembre

Voie privée

Tenant : rue Michelet

Aboutissant : rue Rabelais

Religion, orateur, évêque et Femme et Homme de Lettres
1627-1704

Né à Dijon, il fait ses études chez les Jésuites. Très jeune, il se fait remarquer par son intelligence et sa puissance de travail. Il est ordonné prêtre en 1650. Il est nommé évêque de Condom dans le Gers en 1669. Il quitte cette fonction pour devenir précepteur du Dauphin. En 1681, il est nommé évêque de Meaux. Excellent orateur, il se fait remarquer par la qualité de ses sermons et le brio de ses oraisons funèbres. Il est un homme simple. Il est un moraliste et par son expérience, il a l’art de savoir pénétrer à l’intérieur du cœur humain. Homme de foi, érudit, son éloquence en fait un réel poète lyrique.


« La santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisirs ne sont qu’un dangereux amusement ».
Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette-Anne d’Angleterre, 1670

 

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : livres audio MP3 des oraisons funèbres célèbres

 


Boucher Hélène      

Rue Hélène Boucher                                 

Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Les Calabres
Parcellaire de 1701 : mas 11

Elle prend à l’est de la rue Jean Mermoz, coupe la rue Maryse Hilsz et se termine en impasse.
« Voie créée dans le lotissement Corinne »


Aviatrice et aviateur, féministe
1908-1934

Né d’un père architecte, elle se passionne dès l’enfance pour l’aviation. En 1930, elle décide d’apprendre à piloter. 
En 1934, elle s'engage avec les aviatrices Maryse Bastié et Adrienne Bolland dans le combat féministe et devient militante pour le vote des Françaises au côté de Louise Weiss. Elle obtient son brevet de pilote de tourisme e 1931 puis, après avoir cumulé 100 heures de vol et réalisé un vol de nuit, son brevet de pilote professionnel de transport public en 1932. Elle s'achète aussitôt un petit avion d'occasion. Dès juillet 1932, elle participe au rallye aérien Caen - Deauville, son avion mal préparé tombe en panne et elle doit dans l'urgence se poser. L'avion reste accroché dans les branches d'un arbre, mais elle s'en sort sans blessure. En 1933, elle se lance dans l'acrobatie aérienne. Le 30 novembre 1934, Hélène Boucher se tue lors d'un vol d'entraînement sur l'aérodrome de Guyancourt aux commandes d'un Caudron C.430 Rafale. 

                  
Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Bernard Marck, Hélène Boucher, la fiancée de l'air, L'Archipel, 2003

Bougainville (de) Louis-Antoine                  

Rue de Bougainville

Quartier IRIS : Grand Large
Lieu-dit : Le Rontet
Parcellaire de 1701 : mas 14

« Voie nouvelle dans le lotissement les Régates du Pont d’Herbens ». Elle prend à l’ouest de la rue Victor Hugo.

Origine : D.M. 1974, 24 janvier

Adopté à l’unanimité

Voie privée

Tenant : rue Victor Hugo

Aboutissant : rue Victor Hugo

Histoire, militaire, navigateur
1729-1811

Né à Paris d’un père, notaire, il se montre brillant en mathématiques et en droit. Il devient avocat au Parlement de Paris, puis il se dirige vers une carrière militaire. Il part en 1756 au Canada comme aide de camp de Montcalm. Il participe à tous les combats. Il s’illustre lors de la défense de Québec. Les forces françaises doivent capituler en 1760 car les troupes britanniques sont en nombre supérieur. En 1763,  il est nommé capitaine de frégate et part avec deux navires vers les îles Malouines pour y établir une colonie mais, cinq ans plus tard, devant les violentes protestations des Espagnols qui revendiquent ces îles comme faisant partie de l'Amérique du Sud, il devra leur restituer, par ordre du roi Louis XV, l'archipel après une négociation pourtant favorable à la France. Accompagné d'un naturaliste, d'un dessinateur et d'un astronome, il part en 1766  pour un voyage autour du monde à bord de la frégate la Boudeuse. Au Brésil, le botaniste Philibert Commerson découvre la fleur qu'il nommera plus tard la bougainvillée et cette fleur sera donnée à Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon. Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde. Il participe ensuite à la Guerre d’indépendance des Etats Unis de 1775 à 1782. Il quitte la marine après en avoir refusé le ministère en 1792 pour se consacrer à l'étude des sciences. Il est près du roi le 20 juin 1792. Arrêté pendant la Terreur, il est libéré suite à la chute de Robespierre. Par la suite, il se consacre à sa passion : la botanique.

"Je suis voyageur et marin, c’est-à-dire un menteur et un imbécile aux yeux de cette classe d’écrivains paresseux et superbes qui, dans l’ombre de leur cabinet, philosophent à perte de vue sur le monde et ses habitants, et soumettent impérieusement la nature à leurs imaginations." Louis-Antoine de Bougainville

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Le Brun Dominique, Bougainville, 2014        



Bourban

Lieu-dit de Bourban

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Bourban
Parcellaire de 1701 : mas 26

La colline de Bourban se trouve aujourd’hui coupée de Meyzieu par le contournement sud. La chapelle a disparu au cours du Moyen Age. Dans le parcellaire de 1701, il n’est fait mention que du plastre de la chapelle. Un pèlerinage de Saint Priest à Bourban avait lieu tous les 20 juillet à l’occasion de la Sainte Marguerite.


Sources : archives municipales et parcellaire de 1701
Pour plus d’informations : Meyzieu à l’aube du Siècle des Lumières, Guy Milou, Editions du Poutan, 2016

 Bourban (photo Guy Milou)

Bourbonnais

Rue du Bourbonnais                                         

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Crottay
Parcellaire de 1701 : mas 3

« Voie créée dans le lotissement Les Grillons II ».
Elle est parallèle à la rue de Marseille au sud de celle-ci.

Origine : D.M. 1972, 14 septembre

Voie privée

Tenant : rue d’Artois

Aboutissant : route d’Azieu par une voie piétonne

Lieu géographique, province

Le Bourbonnais correspond pour l’essentiel à l’actuel département de l’Allier. Tout au long du Moyen Age, les ducs de Bourbon ont su donner à leurs possessions une identité forte. Ce territoire demeure à dominante rurale et son espace est occupé par de belles forêts de feuillus. L’activité industrielle florissante à partir de la fin du XIXe siècle a depuis quelques années déclinée. Le tourisme demeure une importante source de richesse, notamment avec la ville d’eau de Vichy.


« A manger avec le diable, la fourchette n’est jamais trop longue ».
Proverbe bourbonnais

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.micbourbonnais.free.fr



Bourg         

Passage du Bourg                                   

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Sous le Mont
Parcellaire de 1701 : mas 1

Cheminement piéton entre l’allée Gonon et la rue Fusier qui passe à l’arrière de l’école Condorcet et du centre administratif.

Origine : D.M. 2006, 26 octobre

Rapport N°17, adopté à l’unanimité

Voie communale

Tenant : allée Gonon

Aboutissant : rue Fusier

Lieu géographique, centre urbain

Le mot « bourg » vient du bas latin « burgus » qui signifie « ensemble d’habitations fortifiées ». Par extension, il signifie « grosse agglomération en zone rurale ». Dans les villages, le bourg est le lieu où se tiennent les marchés.

Sources : archives municipales



Bourget Paul  

Rue Paul Bourgrt                                            Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Les Calabres 
Parcellaire de 1701 : mas 11

Elle prend au sud de la rue Thérèse Peltier. Il s’agit d’une voie fermée. « Voie créée dans le lotissement Le Gravier Blanc »

Origine : D.M. 1997, 24 mars

Rapport N°22, adopté à l’unanimité

Voie privée

Tenant : rue Thérèse Peltier

Aboutissant : aucun

Homme de Lettres, romancier
1852-1935

Né à Amiens, il fait ses études à Clermont-Ferrand où son père est professeur de mathématiques à l’Université. Sa mère meurt alors qu’il a 6 ans. Son père se remarie. Les relations de Paul avec sa belle-mère sont difficiles. Il est d’un naturel pessimiste. Il fréquente les milieux aristocratiques et de la haute bourgeoisie ainsi que les salons littéraires. Il parcourt les capitales européennes et voyage aussi aux Etats Unis. Il se convertit au catholicisme en 1901. Il est un collectionneur d’art passionné.

« L’homme en se civilisant n’a-t-il fait vraiment que compliquer sa barbarie et raffiner sa misère ». Paul Bourget

Œuvres fondamentales :

  • Au bord de la mer                              poésie                         1872
  • Le Parnasse contemporain                 poésie                         1875
  • Les aveux                                           poésie                         1882   
  • Un crime d’amour                              roman                         1886
  • Le Disciple                                         roman                         1889
  • Cosmopolis                                        roman                         1892
  • La Terre Promise                                roman                         1892
  • L’étape                                               roman                         1902
  • L’émigré                                             roman                         1907
  • Le démon de midi                              roman                         1914

+ de nombreuses nouvelles et nombre d’essais.

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Marylène Delbourg-Delphis, Masculin singulier, le dandysme et son Histoire, 1985    

 


Bourgogne 

Rue de Bourgogne                                                     

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

Elle prend à partir de l’avenue Hector Berlioz.

Origine : D.M. 1962, 18 septembre

Voie privée

Tenant : avenue Hector Berlioz

Aboutissant : aucun

Lieu géographique, région

Des Burgondes à aujourd‘hui, la Bourgogne fut tour à tour royaume, duché, grand-duché et région. Ses limites ont évolué au cours des siècles, mais Dijon en est toujours resté sa capitale. Quand on prononce le mot Bourgogne, de nombreuses images défilent dans notre pensée : le vin et son vignoble aux climats si particuliers, la fondue et ses charolaises dont la viande est mondialement réputée, les escargots toujours si appréciés, le cassis et le pain d’épices, Amora et SEB avec ses cocotes minutes, Henri Vincenot, Lamartine, Rameau et Bossuet, mais aussi le chanoine Kir dont un apéritif porte désormais le nom. Mais la Bourgogne, c’est aussi les Cisterciens, Cluny et Saint Bernard, Vézelay et Paray le Monial sans oublier Fontenay. La Bourgogne c’est encore Alésia, ainsi que Vauban et Buffon. Des hospices de Beaune au palais des ducs de Dijon, les toits vernissés sont l’orgueil de la Bourgogne.

« On sent à travers le vin de Bourgogne tout le pays : la richesse des coteaux, la gaieté pensive de ses habitants. Il est clair que quiconque le boit est en quelque sorte pris dans son reflet, et doit, la durée d’un instant, regarder en soi ».
Friedrich Sieburg

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Histoire de la Bourgogne, Jean Richard, Privat, 1978



Boutin  Alexandre                                                         Impasse qui n'existe pas

Impasse Alexandre Boutin                     

Origine : D.M. 1966, 27 juin

Une délibération municipale sans aucune indication de lieu. 

 

Branly Édouard   

Rue Édouard Branly

Impasse Édouard Branly                                 

Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : La Jacquière
Parcellaire de 1701 : mas 7

« Voie créée dans le lotissement Les Pommiers ».
Elle prend au sud du chemin de Pommier. Elle aboutit rue Blaise Pascal.

Origine : D.M. 1971, 24 novembre

Voies communautaires

Tenant : chemin de Pommier

Aboutissant : rue Blaise Pascal

Scientifique, physicien
1844-1940

Né à Amiens, il est un élève brillant et il obtient son baccalauréat de Lettres à 16 ans, puis celui de Sciences l’année suivante. Il entre à l’Ecole Normale Supérieure. Il obtient les licences de physique et de mathématiques en 1867.  Il réussit l’agrégation de physique en 1868. En 1876, il devient professeur à l’Institut Catholique de Paris. En 1877, il commence des études de médecine et rédige une thèse sur le dosage de l’hémoglobine. En physique, il travaille sur la radio-conduction.

« Ma mission est de travailler en silence »
Edouard Branly

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Philippe Monod-Broca, Branly, au temps des ondes et des limailles, 1999    



Braque Georges     

Allée Georges Braque                                   

Quartier IRIS : Mathiolan
Lieu-dit : Peyssilieu
Parcellaire de 1701 : mas 23

« Voie créée dans le hameau de Peyssilieu ».
Elle prend au sud de la rue Paul Gauguin.

Origine : D.M. 1982, 27 septembre

Adopté à l’unanimité

Voie privée

Tenant : rue Pau Gauguin

Aboutissant : aucun

Artiste-peintre
1882-1963

Il passe sa jeunesse au Havre et après des cours du soir aux Beaux-Arts, il s’installe en 1900 à Paris où il est apprenti peintre en bâtiment. Au retour du service militaire, il se lie d’amitié avec Marie Laurencin et Picabia. Comme style de peinture, il adopte le fauvisme. Par la suite, influencé par Cézanne, ses plans se développent en hauteur. Il modifie sa palette de couleurs, introduisant des teintes sombres. En 1907, il fait connaissance avec Picasso. C’est pour lui une révélation. Désormais, il décompose la nature en masses compactes dans un espace géométrique. Le cubisme est en train de naître. Pendant la Première Guerre mondiale, il est grièvement blessé en 1915. Entre les deux guerres, son art est à son apogée. Il s’agit de sa période la plus féconde.


« Il n’est en art qu’une chose qui vaille : celle qu’on ne peut expliquer ».
Georges Braque

De haut en bas : Bateau-pêche, l'olivier et petit port normand

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Jean Louis Prat et Pierre Daix, Georges Braque, 1992

Brassens Georges      

Rue Georges Brassens                                                                                

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : 8

Elle prend avenue de Verdun et aboutit rue Jean Jaurès. Avant cette dénomination, elle s’appelait Voie VII.
« Au plan d’occupation des sols COURLY secteur Est est inscrite la voie nouvelle V 11 réalisant la jonction des CD 147 (rue Jean Jaurès) et CD 6 (avenue de Verdun) à travers les lotissements Desmorets, Le Verseau, le Hameau des mouettes, le Hameau des Bruyères et le Zéphir. La COURLY ayant la maîtrise foncière d’une partie de l’emprise de la voie et des riverains ayant sollicité la dénomination de cette voie pour un meilleur repérage de leur lotissement, je vous propose rue Georges Brassens ».

Origine : D.M. 1982, 27 septembre

Adopté à l’unanimité

Voie privée

Tenant : rue Pau Gauguin

Aboutissant : aucun

Artiste, chanteur 
1921-1981

Auprès de mon arbre, moi, Georges Brassens, « je vivais heureux, mais je n’aurais jamais dû m’éloigner d’mon arbre » pour aller sur les bancs publics. Nous étions deux amoureux « qui se bécotions en s’foutant pas mal du r’gard oblique ». « Pauvre Martin, pauvre misère, creuse la terre, creuse le temps » pour me donner le temps de rédiger mon testament. « Ici git une feuille morte, ici finit mon testament » et ma prière est de permettre au petit garçon de guérir. Je me rappelle «  la première fille que j’ai prise dans mes bras », moi qui ne suis qu’un voyou. Certes, « j’ai rendez-vous sur l’pont des Arts », alors fais attention « au vent fripon ». Il pourrait me faire voir « le nombril d’une femme d’un flic ». Et pour finir, oui, je vous le dit, il n’y a pas d’amour heureux même avec un air de guitare. (Texte rédigé à partir des titres de chansons de Georges Brassens)


« Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ».
Georges Brassens


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.georges-brassens.com

 


Brel Jacques  

Allée Jacques Brel                                                                              

Quartier IRIS : Le Dérippe
Lieu-dit : Les Balmes
Parcellaire de 1701 : mas 8

« Voie desservant l’école Jules Ferry et le collège Olivier de Serres ».
“C’est une demande des agents logés, soit municipaux, soit du CES, compte tenu du fait qu’actuellement on avait des numéros pris sur le chemin de Pommier. Pour les gens qui leur rendaient visite, cela posait certains problèmes. Nous avons donc souscrit à leur demande, tout en ayant pris l’avis du proviseur du CES, de telle façon que tout le monde est bien d’accord”.
Rapporteur, monsieur Perraux
Elle prend au nord du chemin de Pommier. 

Origine : D.M. 1988, 25 janvier

Adopté à l’unanimité

Voie communautaire

Tenant : chemin de Pommier

Aboutissant : aucun

Artiste, chanteur 
1929-1978

Né dans le plat pays, «  là où le ciel est si bas et si gris », Jacques Brel rêvait d’Amsterdam avant de se rendre à Vesoul et de se retrouver à Vierzon. J’arrive, dit-il, avec mon ami Jef pour rencontrer Mathilde et voir les remparts de Varsovie. Certes, Madeleine « préférait les bonbons car les fleurs c’est périssable ». La quête est sans fin et il est bon de « rêver d’un impossible rêve » avec Jaurès, car il ne faut pas oublier, ni les vieux, ni les bourgeois. (Texte rédigé à partir des chansons de Jacques Brel)


« N’aime dans ton présent que sa part d’avenir ».
Jacques Brel

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.jacquesbrel.be

Brest      

Rue de Brest                                         

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

Tenant : avenue Berlioz

Aboutissant : avenue des Plantées

Lieu géographique, ville

Métropole océane à la pointe de la Bretagne, la ville de Brest est d’abord un port de guerre. Mais dès la deuxième moitié du XIXème siècle, elle devient une ville industrielle. La ville sera en partie détruite au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Brest est connue pour l’expression « tonnerre de Brest ». Deux explications existent. Toutes deux se réfèrent à un coup de canon. Dans un cas, il était tiré matin et soir pour marquer l’ouverture et la fermeture des portes de l’arsenal. D’autres pensent que le mot tonnerre est le nom du canon lui-même. Il faut aussi signaler que le canon tonnait chaque fois qu’un prisonnier s’échappait et ce tonnerre de Brest effrayait la population.

« L’on ne passe jamais par Brest, il faut y avoir une raison d’y aller »
Dicton


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Christian Campion, Brest, 2012    



Bretagne     

Rue de Bretagne                                       

Quartier IRIS : Le Fort
Lieu-dit : Le Dépotoir
Parcellaire de 1701 : mas 2

Elle est parallèle à la rue de la République.

Origine : D.M. 1969, 17 octobre

Voie privée

Tenant : rue de la République

Aboutissant : rue de la République

Lieu géographique, région

Ancien royaume, puis puissant duché, la Bretagne est rattachée à la France suite au double mariage royal d’Anne de Bretagne avec Charles VIII, puis Louis XII. Il existe deux Bretagnes : l’Armor ou l’Arvor et l’Argoad. L’argoad désigne l’intérieur des terres, l’Arvor les régions côtières. La Bretagne correspond au massif Armoricain. La légende veut que ses forêts soient habitées par les fées. Son climat est doux. Elle réputée pour ses calvaires, ses dolmens, ses crêpes, ses coiffes et ses bonnets rouges.

« J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture ».
Paul Gauguin

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Marie Hélène Chaplain et Emmanuel Berthier, Bretagne, 2013        



Breton André  

Allée André Breton                                                         

Quartier IRIS : Le Rontet
Lieu-dit : Les Calabres
Parcellaire de 1701 : mas 11

« Voie créée dans le lotissement Les Calabres ». Elle prend à l’ouest de la rue Louis Aragon.

Origine : D.M. 1989, 11 décembre

Voie privée

Tenant : rue Louis Aragon

Aboutissant : rue Louis Aragon

Femme et Homme de Lettres, poète
1896-1966

Né en Normandie d’une famille modeste, il fait des études de médecine. Mobilisé au moment de la guerre, il est infirmier militaire à Nantes. Il se lie avec Apollinaire et fonde, avec Louis Aragon et Philippe Soupault, la revue Littérature en 1919. Il adhère au mouvement Dada, qu’il quittera plus tard. Avec Soupault, il découvre l’écriture automatique. Ensemble, ils publient Les Champs magnétiques en 1920. Il publie des textes poétiques. En 1924, il rédige le Manifeste du surréalisme, ouvrage qui propose une conception nouvelle de la poésie et une définition théorique du surréalisme. Il adhère au parti communiste français mais il y renonce par la suite, ce qui cause des heurts avec le groupe surréaliste. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie aux États-Unis. Il rentre en France en 1946 et tente de reconstituer le groupe surréaliste d’avant-guerre. Il continue de plaider en faveur de la modernité poétique jusqu’à sa mort. Ses principales œuvres sont : deux Manifestes, Nadja, Vases Communicants, L’Amour Fou et Arcane 17.


« C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs ».
André Breton, Manifeste du Surréalisme


Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : http://www.etudes-litteraires.com/breton.php

Brognieu  

Lieu-dit Brogneu                                         

Quartier IRIS : Le Trillet
Lieu-dit : Brognieu
Parcellaire de 1701 : mas 25

Dans le parcellaire de 1701, le lieu-dit Brognieu est limité :

-    Au nord par le lieu-dit Derrière Trillet
-    Au sud par la commune de Chassieu
-    A l’est par le lieu-dit sur Trillet
-    A l’ouest par le chemin de Meyzieu à Chassieu (actuellement route de Chassieu)

Sources : archives municipales et Parcellaire de 1701
Pour plus d’informations : Meyzieu à l’aube du Siècle des Lumières, Guy Milou, Editions du Poutan, 2016

Brogneu (photo Guy Milou)


Brossette Jean 

 

Parking Jean Brossette                                 

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

« A la suite de demande de dénominations d’espaces aux noms d’anciens adjoints au maire marquants de Meyzieu, il est proposé de dénommer le parc de stationnement Jean Brossette, situé à l’angle de la rue d’Aquitaine et de la rue Louis Saulnier ».

Origine : D.M. 2012, 5 juillet

Rapport N°26, adopté à l’unanimité

Voie communale

Tenant : rue d’Aquitaine

Aboutissant : rue d’Aquitaine

Homme politique, élu

Jean Brossette est né  le 26 janvier 1940 à Villefranche sur Saône. Il a combattu en Algérie de 1960 à 1962. Il a travaillé tout au long de sa carrière professionnelle à Rhône-Poulenc à Saint Fons et Décines. Il est un syndicaliste engagé à la CFDT. Il habite rue de Lyon avec son épouse Jacqueline. Le couple  a eu deux enfants. Membre de l’équipe de Jean Poperen, il est élu sur tous les mandats de ce dernier et devient  adjoint délégué au logement. Il est membre du parti Socialiste. Homme de terrain, il a mené de nombreuses actions dans les domaines des affaires sociales et de l’emploi. Il gère les cimetières. Il est un membre actif de la FNACA. Il est un militant toujours actif et dans cesse au service des autres. Il a toujours refusé les honneurset il souhaite donner de la politique une image positive. Il a le sens du bien commun. Il est très humain, très ouvert. C’est un homme de conviction et de grand dévouement. Il a le sens du contact humain. Il a su mettre ses convictions politiques au service de sa vie. Il a toujours su garder son naturel. Il sait faire la fête. Il aime le sport et particulièrement le football. Il entraîne les jeunes et est arbitre. Il aime les randonnées. Il meurt le 12 avril 2010, victime des contacts qu’il a eu avec l’amiante au cours de sa vie professionnel. 

Sources : archives municipales, Cap Meyzieu N°121 d’avril 2013 et témoignage de son épouse, Jacqueline et de son fils.

Documents prêtés par son épouse

Brossolette Pierre        

Rue Pierre Brossolette                                

Quartier IRIS : Carreau Ouest
Lieu-dit : Velin Dombes
Parcellaire de 1701 : mas 16

« Voie créée dans le lotissement La Castellane ». Elle prend à l’est de l’avenue du Carreau.

Origine : D.M. 1977, 7 novembre

Voie privée

Tenant : avenue du Carreau

Aboutissant : aucun

Femme et Homme politique, résistant(e)
1903-1944

Né le 25 juin 1903, d’un père, inspecteur de l’enseignement primaire et farouchement laïc, il réussit de brillantes études qui le conduisent à la réussite à l’agrégation d’Histoire. Il épouse en 1926 Gilberte Bruel. Il participe à la Ligue des Droits de l’Homme et lutte contre l’antisémitisme. Il adhère à la SFIO en 1929. Il est journaliste. Il va s’opposer aux accords de Munich. Il s’engage dès le début de la guerre et il s’oppose à Pétain. Il entre dès lors dans la Résistance en zone occupée. Il est interdit d’enseignement. Avec sa femme, il ouvre une librairie. En avril 1942, Brossolette entreprend un voyage à Londres en tant que représentant de la Résistance pour rencontrer Charles de Gaulle. Il propose au général de Gaulle de repartir en France pour y rallier à la France Libre d'éminentes personnalités politiques. Le 29 septembre 1942, il s'engage officiellement dans les "Forces Françaises Libres". Il est arrêté en février 1944. Pour le faire parler, Pierre Brossolette est torturé pendant deux jours et demi. Le 22 mars, profitant d'un moment d'inattention du gardien, il se serait levé de sa chaise, menotté dans le dos, aurait ouvert la fenêtre de la chambre de bonne dans laquelle il était enfermé, et serait tombé d'abord sur le balcon du 4e étage et ensuite devant l'entrée de l'immeuble côté avenue. Gravement blessé, il succombe à ses blessures vers 22 heures à l'hôpital de la Salpêtrière, sans avoir parlé. 
« Officier d’une rare énergie et d’une ténacité remarquable, faisant preuve d’un mépris total du danger, Brossolette a contribué avec succès à l’organisation de la Résistance en France et à l’union de tous les français contre l’envahisseur » 
Général De Gaulle, Mémoires de Guerre
Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.pierre-brossolette.com et Pierre Brossolette, un héros de la Résistance, Guillaume Piketty, 1998 et Il s’appelait Pierre Brossolette, Glberte Brossolette, 1976

 



Buffet Bernard        

Allée Bernard Buffet                            
Quartier IRIS : Le Mathiolan
Lieu-dit : Le Mathiolan
Parcellaire de 1701 : mas 23

« Voie créée dans le lotissement le Parc république ». Elle prend au sud de la rue de la République. 

Origine : D.M. 1997, 24 mars

Rapport N°22, adopté à l’unanimité

Voie privée

Tenant : rue de la République

Aboutissant : aucun

Artiste-peintre
1928-1999
Après des études difficiles à cause de son goût pour le dessin. Dès 1946, il expose ses premiers tableaux. Il appartient au courant expressionniste. En 1956, il achète la propriété de « Château l'Arc » près d'Aix en Provence. En 1961, il peint un ensemble de tableaux représentant la vie du Christ destinés à décorer la chapelle de Château l'Arc. En 1971, à la demande de Monseigneur Pasquale Macchi, secrétaire du Pape Paul VI, il offrira ces tableaux au musée du Vatican. Il est élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1974. En 1978, à la demande de l'administration des Postes, Bernard Buffet réalise une maquette pour un timbre de trois francs " L'Institut et le Pont des Arts ". Diminué par la maladie de Parkinson, il se suicide dans son atelier.
« La peinture, on en parle ! On ne l’analyse pas, on la sent ! ».
Bernard Buffet
Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Bernard Buffet, le peintre crucifié, Stéphane Laurent, 2000

Horreur de la guerre

L'Odyssée : les sirènes

Nature morte aux poissons

Portrait

Buffon (Georges-Louis Leclerc, comte de) 

Rue Buffon                                


Quartier IRIS : La Jacquière
Lieu-dit : La Jacquière
Parcellaire de 1701 : mas 7
    
Elle prend à l’est de la rue Joseph Desbois et rejoint la rue Arago. Elle se situe dans l’espace des maisons Castors. Ce sont des maisons dont une grande partie est construite par les propriétaires eux-mêmes. Auparavant des vignes étaient plantées en cet emplacement. Voie communautaire.


Scientifique, naturaliste
1707-1788

Né à Montbard en Bourgogne, il fait ses études chez les jésuites à Dijon. Après avoir obtenu la licence de droit, il commence des études de mathématiques et de botanique. De 1730 à 1732, il voyage en France et en Italie. A partir de 1732, il multiplie les recherches et les publications. En 1739, il est nommé intendant des jardins du Roi. En 1749 commence la parution de l’Histoire Naturelle. 

« Le style est l’homme lui-même ».
Buffon, discours de réception à l’Académie Française, 1753

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : www.buffon.cnrs.fr

 


Bugey  

Rue du Bugey                                             

Quartier IRIS : Les Plantées
Lieu-dit : Les Plantées
Parcellaire de 1701 : mas 2

« Voie créée dans le lotissement Le Clos d’Aquitaine ». 


Lieu géographique, province

Situé sur les contreforts méridionaux du Jura et limité par le Rhône et l’Ain, le Bugey possède une identité naturelle. Longtemps sous la domination de la Maison de Savoie, il est rattaché au royaume de France en 1601 suite à une guerre menée par Henri IV. Essentiellement rural, l’industrie s’est développée dans les vallées avec par exemple la plasturgie à Oyonnax. Il est aussi célèbre pour ses quenelles à la sauce Nantua. 

« Bugia est la compagne de Bel, petit-fils de Noé. A l’occasion de leur départ à travers le monde, Japhet, le père de Bel, donne à Bugia un petit sachet en lui indiquant qu’elle doit l’ouvrir seulement quand ils auront trouvés le pays de leurs rêves. Après une longue route, Bugia et Bel arrivent dans un endroit plaisant qui séduit Bugia. Bel décide de nommer l’endroit du nom de sa bien-aimée ; alors, Bugia vide sur le sol le contenu du sachet et le lendemain matin, le Bugey s’éveille couvert de vignobles, de fleurs et d’arbres formant ainsi une nature luxuriante ».
André Chagny, Les origines du Bugey : Histoire et légende

Sources : archives municipales
Pour plus d’informations : Paul Guillemot, Monographie historique de l’ancienne province du Bugey, 2012

Buisson Lucien         

Avenue Lucien Buisson               

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Sous le Mont
Parcellaire de 1701 : mas 1

Anciennement avenue sur le Mont

Origine : D.M. 1946, 5 mars

Voie communautaire

Tenant : rue Gambetta

Aboutissant : rue Louis Saulnier et rue d’Aquitaine

Femme et Homme poltique, maire 
1869-1943

Né le 1er mars 1869 à Chassieu, il est négociant en bois et charbon. Il est installé rue Louis Saulnier à l’emplacement actuel du centre médical. Il occupe pendant de longues années le poste de secrétaire du comice agricole. Il est élu maire en 1921. Il est maire de 1921 à 1929. Puis il est réélu en 1935 et il exercera son mandat jusqu’en 1941. C’est en 1923 qu’il inaugurera le monument aux morts. C’est sous son mandat que fut ouvert et aménagé la voie qui porte son nom. En 1936, il inaugure la salle des fêtes. C’est en 1938 que commence l’aménagement du tout à l’égout. Il meurt à Meyzieu le 23 décembre 1943.

Sources : archives municipales

Maisons qui ont été détruites avenue Lucien Buisson entre la rue Gambetta et la rue Fusier (photos Guy Milou)


Burignat André-Marie         

Place André-Marie Burignat                        

Quartier IRIS : Centre
Lieu-dit : Sous le Mont
Parcellaire de 1701 : mas 1

Elle se situe au sud de la rue de la République et à l’ouest de l’allée Gonon. A son extrémité sud, elle est occupée par la salle de fêtes.

Homme politique, Résistant
1891-1945

Né le 22 juin 1891à Bourcia dans le Jura, receveur des PTT à Meyzieu, domicilié rue de la République, marié, il a trois enfants majeurs au moment de son arrestation. Il participe activement à la Résistance. Arrêté avec sa femme Germaine, sur dénonciation, par la Gestapo et la Milice le 12 juillet 1944, ils sont tous deux internés à Montluc. Il est envoyé le 11 août 1944 dans le camp de concentration de Natziller-Struthof. Il meurt à Dachau le 28 février 1945. Il est un homme sérieux menant une vie très réservée. Ses supérieurs ont toujours été satisfaits de la qualité de son travail. Germaine Burignat, née à Paris, est libérée le 19 juillet 1944.

Sources : archives municipales, ANACR, recueil réalisé en hommage aux héros et martyrs de la Résistance à Décines et Meyzieu et aux combattants et déportés et archives départementales du Rhône
                                    

 

 


         

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